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Cameroun - Consommation. Cameroun - Prix de la bière: Le Minfi veut appliquer l'augmentation

Jeudi le 29 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Il s’obstine à prélever 200 F par litre de bière, contre les 180 F proposés par le groupe de travail mis sur pied par le Pm.

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 C’est un dialogue de sourds qui a court actuellement entre le ministère des Finances à travers les Impôts, les services du Premier ministre, le ministère du Commerce, les sociétés brassicoles et le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc), à propos du droit d’accise sur les boissons alcoolisées. Cette taxe jusqu’ici prélevée à 107 Fcfa par litre de bière est passée à 250 Fcfa dans la loi de Finances 2015. Sauf que, l’application de ce nouveau taux bloque. Les sociétés brassicoles, les détaillants et les associations des consommateurs ayant attiré l’attention des pouvoirs publics sur les conséquences d’une telle augmentation du droit d’accise. Le chef du gouvernement, Philemon Yang, avait dû mettre sur pied un groupe de travail sensé trouver un mécanisme qui permettrait de prendre en compte non seulement les intérêts de l’Etat, mais aussi ceux des sociétés brassicoles, des détaillants et des consommateurs.

Après environ trois semaines de négociations, le groupe de travail avait proposé qu’il soit prélevé 180 F par litre de bière. Les impôts, eux, ne veulent enlever que 50 F sur les 250 F que prévoit la nouvelle loi.
Les répercussions, au cas où la taxe est prélevée à 200 F, seront de 150 F environ sur le litre de bière le moins cher sur le marché, contre 100 F si la taxe plafonne à 180 F. Du coup, le coordonnateur national du Synedeboc, Valéry Ntendie, estime que si les impôts insistent sur le droit d’accise à 200 F, la bouteille de bière la moins chère coûterait au minimum 650 F, au lieu des 600 F sur lesquels les sociétés brassicoles et les détaillants planchaient. Dans une interview accordée récemment à Mutations, le coordonnateur national du Synedeboc indiquait qu’à côté des nouveaux prix vers lesquels on va finalement, nombre de tenanciers de bars vont majorer les prix, tant il est vrai que « le barman agit en électron libre, et fixe ses prix en fonction de ses charges.

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