Cameroun - Sécurité. Il décède dans une rixe à Douala

Mathias Mouendé Ngamo | Le Jour Vendredi le 30 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Patrick Siapge Yokedi a succombé à la suite d’un affrontement entre vendeurs et agents de la Cud mardi 27 janvier 2015 .

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Les vendeurs de brocante installés le long de la Rue du Docteur Jamot au quartier Akwa à Douala n’ont pas ouvert les boutiques mercredi 28 janvier 2015. Autour de 10h, ils se sont rassemblés devant l’immeuble abritant la radio et la télévision Equinoxe au lieu-dit Carrefour Bonakouamouang. Sur les pancartes brandies par les manifestants en colère, on pouvait y lire des messages hostiles aux agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud) : «Non aux voleurs de la Cud », « Au secours monsieur le gouverneur» (…).

Les petits débrouillards manifestaient ainsi leur ras-le-bol à la suite du décès d’un des leurs survenu la veille, à la suite d’affrontements avec des agents de la Cud et des forces du maintien de l’ordre. Patrick Siapge Yokedi, la trentaine, a succombé à ses blessures. Selon les témoignages, les échauffourées ont éclaté mardi 27 janvier 2015 autour de 15h. Tout a commencé lors d’une opération « coup de poing » des agents de la Cud venus libérer les trottoirs de marchandises. «Ils ont porté des appareils installés en bordure de route.

Puis, ils sont entrés dans les boutiques pour saisir des marchandises sans les enregistrer. Les commerçants se sont révoltés», raconte un vendeur de brocante. D’un côté, les agents de la Cud en matraque, de l’autre côté, les commerçants avec des pierres. Le jeune Sapge Patrick Yokedi, dit le « Le voyageur », a reçu plusieurs coups sur le corps. Il a ensuite été embarqué dans un pick-up avec d’autres vendeurs. « Il sont allés avec lui à la Cud à Bonanjo. C’est quand il a commencé à vomir du sang qu’ils l’ont laissé. Nous l’avons conduit aussitôt à l’hôpital militaire de région n°2. Nous avons cotisé la somme de 50 000 F. Cfa pour les soins. Mais en vain», relate Michel, un brocanteur.

Le préfet du département du Wouri a indiqué qu’une enquête sera ouverte. Il a demandé aux petits commerçants qui possèdent des factures de leurs appareils saisis, de passer les récupérer.
 

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