Certains fonctionnaires de 55 à 60 ans ayant dépassé l’âge de travailler écument encore notre administration avec la complicité de leurs chefs hiérarchiques. Enquête

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Après une hibernation causée par le retranchement des années de leurs vies, nos fonctionnaires et agents de l’Etat sont néanmoins rattrapés par l’âge de la retraite au Cameroun qui oscille entre 50 et 60 ans pour les administrations dont l’âge à la retraite a été revu par le chef de l’Etat. Il s’agit entre autres des magistrats, des enseignants et certains fonctionnaires de police. Ainsi, après une fonction publique vieillissante, une masse salariale frauduleuse et une administration corrompue. L’Etat a pris certaines mesures pour rajeunir les effectifs de la fonction publique pour des meilleurs rendements devant un Cameroun en voie de l’émergence et des gros défis à relever.

 

Le recrutement de 25.000 jeunes diplômés à la fonction publique ne s’est pas fait attendre en passant par la contractualisation des enseignants des écoles primaires sortis des ENIEG. Les jeunes diplômés de nos grandes écoles ne sont pas en reste devant un Paul Biya soucieux de changer le quotidien des Camerounais. Mais cette mesure salutaire prise par le Chef de l’Etat rencontre des écueils sur son chemin à cause de la mal-gouvernance de nos ministres, le tribalisme et la corruption enracinés dans notre administration. De ce fait, il est constant de retrouver dans nos services publics, des personnes âgées et retraitées qui occupent encore les bureaux sous les fallacieux prétexte que c’est le patron qui le retient pour ses intérêts personnels. Cette regrettable façon de faire n’aide pas le Cameroun et son président de la République.

 

Dans ce climat, une question se pose dans la continuité sans fin des vieux qui occupent nos bureaux. A quand les jeunes apprendront le travail ? L’Etat a-t-il été fou de fixer l’âge de la retraite entre 50 et 60 ans ? Et que gagnent les retraités à occuper les bureaux alors que leurs salaires sont arrêtés par le CENADI ?

 

 

 Les administrations les plus concernées par ce marasme

Le ministère des finances, de l’administration territoriale et de l’agriculture sont le maillot jeune de cette gangrène. Tous les directeurs, les chefs de divisions et autres retiennent certains fonctionnaires et agents alors que retraité juste pour leurs sales besognes liées à la corruption et au détournement des deniers publics. Les jeunes fonctionnaires et cadrent sont assis dans les salles de conférences toute la journée feuilletant les journaux tandis que les retraités traitent les dossiers destinés aux jeunes. A la direction de la solde ou du trésor en passant par les perceptions, que cherchent les vieux de 65 ans derrière les ordinateurs ? N’est-il pas temps qu’ils aillent se reposer et s’occuper de l’éducation de leurs petits-fils ?

 

Au Centre hospitalier de recherche et application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH), le contrôleur financier Paglan René âgé de 56 ans continuent de régner en maître absolu torpillant les marchés et les prestations prévus pour l’achèvement des travaux de cette structure hospitalière unique à son genre en Afrique subsaharienne. Tous les dossiers de paiement traités par le contrôleur financier du CHRACERH sont l’objet d’une diligence conditionnée de Paglan René qui déclare jouer ses dernières cartes parce que heure de sa retraité a sonné.

 

 

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