Lutte contre Boko Haram. Le Cameroun et le Tchad ensemble sur le front de la communication contre Boko Haram

Agence Ecofin Jeudi le 05 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - La bataille de l’opinion semble le nouveau front de guerre sur lequel le Cameroun et Tchad veulent s’engager ensemble contre la secte terroriste Boko Haram. A cet effet, le ministre tchadien de la Communication effectue depuis ce 2 mars 2015 une visite travail au Cameroun.

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Hassane Sylla Bakari et son homologue camerounais, Issa Tchiroma Bakary, réfléchissent afin que les deux pays s’harmonisent pour mieux communiquer contre Boko Haram. « Boko Haram mène une guerre atroce. Malheureusement, elle est en train d’utiliser aujourd’hui les médias sociaux et les médias traditionnels pour faire du mal, pas simplement aux pays du bassin du lac Tchad, mais du mal à toute l’humanité », a déclaré le ministre tchadien. « Cette guerre est aussi celle de nos opinions publiques respectives, de l’opinion publique internationale que nous devons rallier à notre cause », a ajouté Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication du Cameroun.

 

Ces propos viennent rappeler que Boko Haram a posté une nouvelle vidéo via un compte Twitter alors que son précédent compte venait d’être fermé. A l’évidence, les terroristes sont montés en puissance sur le plan communicationnel. « Nous allons mobiliser tous les communicateurs, tous les experts en matière de communication pour que du côté du Tchad comme du côté du Cameroun, que nous parlions le même langage. Nous allons élaborer un plan de communication de crise qui sera probablement validé par les deux gouvernements », a dit Issa Tchiroma Bakary.

 

Son homologue tchadien et lui ont visité quelques organes de presse de la capitale camerounaise. Le Cameroun a déjà conduit plusieurs équipes de journalistes locaux et étrangers sur le front de guerre dans la région de l’Extrême-Nord. Il y a eu récemment cette délégation de médias étrangers, notamment français.

 

Mais selon le ministre tchadien de la communication, « il est important que la presse africaine puisse écrire l’histoire de cette guerre. Pour nous, il n’est pas question que d’autres médias puissent ravir la vedette. On doit être sur le terrain, filmer tout ce qui se passe et reporter pour nos compatriotes d’une part et aussi pour l’Occident et le reste du monde ».

 

Assongmo Necdem

 

 

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