Cameroun - Turquie. Sécurité: Cameroun et Turquie vont coopérer

Pascal Dibamou | Mutations Vendredi le 10 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Omer Farouk Dogan, ambassadeur de Turquie au Cameroun et le président camerounais Paul Biya Le Sénat a adopté mercredi dernier le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord y relatif.

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Le Parlement vient d’autoriser le président de la République a ratifié l’accord de coopération en matière de sécurité entre le Cameroun et le Turquie, signé le 19 juin 2014 à Ankara. Les deux pays s’engagent à mener une collaboration opérationnelle et technique en matière de sécurité, conformément à leurs législations nationales en vigueur et aux traités internationaux les liant. Il sera question à travers cet accord de permettre le renforcement des capacités opérationnelles et techniques de nos forces de sécurité ainsi que la formation spécialisée du personnel de sécurité. D’après un expert, « l’accent sur la formation sera mis dans le domaine de la police technique et scientifique, de l’échange d’expérience et d’informations dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le terrorisme ».

 

En effet, ce projet de loi a été défendu dans les deux chambres du Parlement par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie, Jean Baptiste Bokam. Bien que les sénateurs aient adopté à l’unanimité ce projet de loi, ils n’ont pourtant pas usé de précautions pour interroger le patron de la Gendarmerie sur la gestion de l’effort de guerre et les causes des décès des jeunes recrues de l’armée en formation. Par rapport à l’effort de guerre, Jean Baptiste Bokam a simplement rappelé les dispositions prises par l’Etat pour que les dons en nature et en numéraire ne fassent pas l’objet de distractions. Notamment la création d’un compte spécial au niveau du Trésor public par le ministre des Finances.

 

D’après l’exposé des motifs du texte défendu par le Sed, Yaoundé et Ankara vont coopérer « dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, dans tous ses aspects et les organisations de type mafieux, de la lutte contre le grand banditisme, la criminalité transnationale organisée, la cybercriminalité et la criminalité maritime, de la lutte contre la production illicite et le trafic de stupéfiants, de substances psychotropes et de leurs précurseurs, de même que le trafic des propriétés culturelles et naturelles, de la lutte contre le trafic illégal des armes, minutions, explosifs, ainsi que du matériel nucléaire, biologique, de la lutte contre les infractions à caractère économique et financier, notamment le blanchiment d’argent et de la lutte contre le trafic des êtres humains, l’immigration irrégulière et la fraude documentaire ».

 

 

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