Cameroun - Economie. Le Cameroun projette un Fonds de facilitation des crédits de moyen terme aux populations rurales

Agence Ecofin Lundi le 20 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - Dans le cadre du Projet d’appui au développement de la microfinance rurale (Padmir), le gouvernement camerounais a mis en place un fonds de facilitation dotée d’une enveloppe de près de 4,5 milliards de francs Cfa, afin de réduire le risque élevé des crédits ruraux dans le pays.

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Pour ce faire, apprend-on, la collaboration entre ce fonds et les établissements de microfinance (Emf) «permet d’offrir aux producteurs agricoles des crédits à moyen terme, dont le financement est apporté à hauteur de 50% par le fonds, de 40% par l’Emf partenaire et de 10% par le bénéficiaire».

 

Les résultats obtenus jusqu’ici dans cette croisade pour la facilitation des crédits de moyen terme aux producteurs agricoles sont plus que satisfaisants, selon les responsables du Padmir. «Premier mécanisme du genre au Cameroun, son caractère novateur suscite déjà beaucoup d’espoir et de l’intérêt de la part de partenaires techniques et financiers au développement», indique le Padmir dans un avis à manifestation d’intérêt publié le 17 avril 2015.

 

Cet avis à manifestation d’intérêt porte sur le recrutement d’un consultant devant réaliser une étude pour «l’institutionnalisation» du fonds de facilitation des crédits de moyen terme dans les zones rurales. En clair, souffle une source autorisée, le Padmir ambitionne de proposer au gouvernement camerounais de faire de ce fonds de facilitation, non plus une simple composante du Padmir, mais une véritable institution publique devant œuvrer à la facilitation des crédits de moyen terme dans les zones rurales. «En lien avec la stratégie nationale de finance inclusive, et au regard des objectifs d’émergence que le Cameroun s’est fixé, notamment en ce qui concerne le développement d’une agriculture de seconde génération, les besoins de financement du secteur agropastoral connaîtront une croissance considérable dans les années à venir. Cette croissance ne pourra être soutenue que par une augmentation de l’offre de financement en direction de ce secteur. C’est dans cette optique que le Padmir souhaite mener une réflexion sur le renforcement des capacités du fonds de facilitation, ce à travers la réalisation d’une étude qui permettra d’analyser les options d’institutionnalisation du fonds en vue de disposer d’un mécanisme pérenne», explique le Padmir dans son exposé des motifs.

 

Pour rappel, au Cameroun, 75% de la population active exerce dans le secteur agricole, qui est malheureusement le secteur d’activité le plus délaissé en matière d’accès aux financements. Même de la part des établissements de microfinance, qui, par essence, sont sensés apporter les services financiers aux populations des zones rurales.

 

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