Cameroun - Faits Divers. Un mort dans un incendie à Douala

Mathias Mouendé Ngamo | Le Jour Mercredi le 27 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Du carburant frelaté était stocké dans le domicile de la victime.

ADS

 

 

 

Deux femmes accourent. Elles sont en larmes. Elles traversent le cordon de sécurité, mais sont aussitôt retenues par les policiers et les sapeurs-pompiers. Elles s’allongent par terre. Les deux dames ne peuvent contenir leur émotion. Appelées de toute urgence par des riverains, elles ont appris qu’un membre de leur famille a été tué dans l’incendie qui s’est déclaré peu avant 10h ce samedi 23 mai 2015 en face de la Société camerounaise de dépôt pétrolier (Scdp) de Bessenguè, non loin du lieu-dit Carrefour Agip à Douala. Delphine Nguembou, âgée de 70 ans, a été surprise dans son domicile par le feu. La vielle dame affaiblie par la maladie a trouvé refuge dans un coin de la maison.

 

 

 Mais les flammes qui ont gagné en intensité se sont ensuite dirigées vers sa cachette. Delphine Nguembou est morte, calcinée. A 12h samedi, les « soldats du feu » de la Cameroon Railways (Camrail) et ceux du Corps national des sapeurspompiers (Cnsp) sont encore dans la lutte avec le feu. Ils ont déjà vidé trois citernes d’eau. Les flammes montent toujours dans le ciel. Quatre maisons, dont une maison à étage, sont attaquées. Les populations observent la scène, impuissants.

Selon un responsable des sapeurs-pompiers sur place, les bâtisses en flammes disposaient de magasins de stockage de carburant frelaté. Les produits inflammables ont donc servi de combustible. Une vingtaine de bidons et de fûts, ayant probablement servi à la manipulation des produits dangereux, ont été sortis des maisons en feu. Une enquête a été ouverte à la Brigade de gendarmerie de Mboppi. Deux jours plus tôt, jeudi, un autre incendie a consumé trois chambres d’habitation dans le même quartier. Le Jour a appris que les habitants établis dans cette « zone à risque » sont sous la menace d’un déguerpissement prochain.

 

La Scdp leur a accordé en début mai, un préavis de trois mois pour quitter les lieux. Le recensement et les dédommagements des populations ont déjà été engagés, a-t-on appris d’une  source à la Scdp.

 

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS