Cameroun - Politique. Psychose d’un remaniement : Ces ministres qui veulent se rattraper
Dans les grandes villes du Cameroun, on observe une célérité dans l’élévation des immeubles appartenant aux membres du gouvernement.
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Que signifie cette agitation pendant qu’on évoque un chamboulement de l’équipe Yang Philemon dans les prochains jours.
Depuis le début de l’année 2014 et ceci quelques jours après la sortie incendiaire du chef de l’Etat lors de son discours du 31 décembre 2013, les membres du gouvernement sont sur le même pas de danse : la peur et le suspens au sujet de leur avenir gouvernemental. Malgré les mois et les semaines qui passent sans un bruit de tornade en provenance d’Etoudi, aucun ministre n’a le coeur net au sujet de son avenir. Certains nourrissent la hantise de se retrouver derrière les barreaux car conscients de leur mal-gouvernance.
C’est dans cet esprit de psychose que la célérité observée dans les grands chantiers leur appartenant s’observe, car on ne sait jamais. A Douala, Yaoundé, Bafoussam, Buea, Bamenda, Ebolowa, Bertoua, Maroua, Garoua, N’Gaoundéré, des manoeuvres sont embauchés à la pelle dans des chantiers qui poussent comme des champignons. Les matériaux de construction sont ravagés dans les magasins et les quincaillers. Le limogeage d’un ministre est un moment essentiellement triste pour sa famille restreinte et ses proches.
Les réalisations effectuées pendant le séjour aux affaires assurent la retraite et l’entretien de la grande famille. Dans ce registre, des immeubles commerciaux, des logements, des mini-cités, des plantations capitalistes, des agences de voyage, des petites et moyennes entreprises, des complexes hôteliers et des snacks bars. Les établissements scolaires privés ne sont pas en reste. On comprend donc le siphonage des caisses de l’Etat par ces hommes et femmes. Certains ministres arrivent à s’offrir des maisons en Europe à prix d’or. L’heure est grave !
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