Cameroun - Education. Assassinat d’un étudiant à Maroua : Les cop’s manifestent

Mutations Vendredi le 03 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils demandent que l’auteur du crime soit traduit devant le tribunal et l’arrêt des abus perpétrés par les militaires dans la zone.

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Hier, les étudiants de l’Ecole normale supérieure (Ens) de Maroua ont manifesté leur mécontentement dans l’enceinte de l’université. On pouvait entendre hurler «c’est la goutte d’eau qui a débordé le vase, trop c’est trop», au rectorat et au gouvernorat de l’université de Maroua. Tous vêtus de noirs, les étudiants ont tenu à se faire entendre. Une couleur arborée en signe de deuil pour leur camarade Dieudonné Gatsou Dinamou qui a été poignardé à mort le 29 juin dernier par un élément du Bataillon d’intervention rapide (Bir).

Cette manifestation est la résultante d’une longue liste d’abus déjà perpétrés par les militaires dans la zone du septentrion. L’assassinat de Dieudonné, 28 ans, est l’étincelle qui a mis le feu au poudre. Les manifestants ont demandé l’intervention du gouverneur, Midjiawa Bakary. Afin que justice soit faite et que «cessent les bavures sur les populations en général et les étudiants en particulier». Les étudiants réclament par ailleurs que soit traduit devant la barre l’auteur de l’assassinat de leur camarade Dieudonné Gatsou Dinamou.

En rappel, l’incident s’est produit le 29 juin dernier au lieu-dit Champion Bar à Domayo-Maroua. Alors qu’il était un peu plus de 22h, Dieudonné Dinamou Gadsou, a été poignardé à mort par un élément du Bir. L’auteur du crime n’a toujours pas été identifié. Toutefois, les forces de l’ordre descendues sur le terrain, ont interpellé le camarade d’armes de celui-ci, le sergent Jean Guegan et le propriétaire du débit de boisson. Tous deux sont entendus à la brigade terre de gendarmerie de Maroua. Le corps de Dieudonné Gadsou a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Maroua.

Ce n’est pas la première fois que les militaires en faction dans le septentrion sème la panique dans cette zone du pays. Dans la nuit du 29 au 30 juin dernier, un militaire en état d’ébriété a tiré plusieurs coups de feu en l’air à Mindif, dans le Mayo-Kani. Un fait qui a provoqué la frayeur de la population.
 

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