Cameroun - Politique. Renouvellement Dans le RDPC : Qui sera le prochain président de section à Wouri V ?

Richard BONDOL | L'Equation Jeudi le 27 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Depuis le décès de Françoise Foning en Janvier dernier, des calculs politiciens sont mis en œuvre pour un positionnement dans cette section.

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Après l’élection du nouveau Maire, le poste de Président de la section reste à convoiter et les candidats potentiels cogitent avec la circulaire du Secrétaire Général du comité Central. Qui sera le prochain Président de  la section RDPC Wouri V ?

Françoise  Foning  de regretter mémoire était la Présidente de la section RDPC Wouri V et Maire de la commune d’arrondissement de Douala V. Dans cette posture, elle décidait de tout et même de placer qui elle voulait aux postes de son choix. Cette position privilégiée est aujourd’hui convoitée par tous ces lieutenants qui voudraient pour chacun avoir sa place au soleil. Si les consignes du comité central du RDPC ont été scrupuleusement respectées quant aux élections du Maire, l’élection du Président de section connaîtra toute une autre tournure. Le jeu démocratique.

Le renouvellement des organes de base du parti connaîtra de nouveaux hommes et femmes. Et à douala 5ème, les potentiels candidats à la présidence de la section sont connus. L’on annonce pour le moment des candidats de la trempe du nouveau Maire qui voudrait rempiler ; Richard feugwa, l’homme qui a toujours donné des sueurs froides à Françoise  Foning  pendant les renouvellements ; Albert Bongongui le stratège efficace qui est toujours resté discret et en dernier le 1er adjoint au Maire Benoit Nsom. Quid ce certains activistes qui se font fait remarquer ces quinze dernières années à l’instar de Jacques Bimaï ou encore, Hervé Emmanuel Nkom ou encore Jean Claude tchuilem…

Les critères d’éligibilité consignés dans la circulaire N°002/RDPC/PN relatives au renouvellement des bureaux des organes de base du RDPC et de ses organisations spécialisées contribueront-elles à les départager ? En fait, il est mentionné : « les candidats aux différents postes de responsabilité au sein des organes de base du parti doivent satisfaire aux conditions de résidences, militantisme, d’engagement, d’efficacité, de compétence, de moralité, de patriotisme, d’expérience, d’ancienneté, de civisme et de discipline par les textes de base. En vertu de l’article 39 al 1 du règlement intérieur, aucun militant ne peux occuper plus d’un poste de responsabilité au sein du bureau des organes de base du parti et de ses organisations spécialisées. Les candidats aux poste de Présidente ou de Président de section doivent avoir occupé antérieurement un poste de membre du bureau de section ou de Président, vice-président, secrétaire ou trésorier de sous-section du parti, exception faite des membres du comité central, des membres des bureaux nationaux OfRDPC et OjRDPC, des parlementaires et des maires. En leur qualité de membre de droit des bureaux des organes de base, les militants du parti, chefs traditionnels des 1ers et 2ème, degrés ne peuvent présenter leur candidature à quelques postes que ce soit. Toutes fausses déclarations entraine la disqualification immédiate de la candidature du postulant ».

Va-t-on se retrouver avec la notion de repli identitaire ?

Le problème de l’affirmation identitaire dans la gestion des organes de base s’est toujours posée avec beaucoup de questionnements. La Notion Bamiléké posé par la 2ème personnalité du parti pour remplacer Françoise  Foning  hante encore les esprits de la majorité des militants qui croit pouvoir tabler sur la compétence des militants valables à une bonne marche du parti. Dans la section Wouri V, le problème du repli identitaire se posera un fois de plus. Les bamiléké, les bassa, les Beti, les Douala et bien d’autres ethnies encore voudraient bien s’affirmer. Malgré les conditionnalités consignées dans la circulaire du Président national du RDPC sur l’éligibilité des candidats, des tractations sont aujourd’hui mis en œuvre pour avoir un président de section originaire de l’Ouest. Il est donné de comprendre ici que la note n°0082/RDPC/cc/sg/caB du 12 août 2015 du secrétaire générale du comité central du RDPC sera extrêmement contraignante. En effet dans le détail des conditions d’éligibilité, il faut comprendre que : « les conditions générales d’éligibilité des candidats aux différents postes de responsabilité au sein des Organes de Base prévus par la circulaire du Président National s’entendent comme suit :

     résidence : habitation implantée sur le territoire de l’Organe de Base en conformité avec l’adresse déclarée par le postulant, qui y vit ou y séjourne régulièrement ;  
        - contribution active et permanente à la vie associative et au développement local ;
        - bonne connaissance de l’environnement local.
    ancienneté et expérience : pratique avérée de l’activité politique au sein du Parti attestée par la date d’adhésion.
    efficacité et compétence :
        - contribution notoire à l’essor du Parti, à son rayonnement et à la promotion de ses idéaux ;
        - capacité avérée de persuasion, de mobilisation et de rassemblement.
    engagement et militantisme : bonne connaissance du Parti et de son fonctionnement au niveau local et, le cas échéant, sur le plan national ;
        - rôle actif dans l’animation régulière du Parti, la défense et l’illustration de ses options et de ses idéaux ;
        - loyauté permanente envers le Président National et soutien constant à l’action du gouvernement.
    civisme et patriotisme : exemplarité dans la promotion des valeurs citoyennes, notamment : la paix, l’unité, la stabilité, la sauvegarde des institutions.
    moralité et discipline :- respect des textes et de la discipline du Parti ;
        - sens élevé du bien public et de l’intérêt général ;
        - non implication dans des activités susceptibles de nuire à l’image du Parti.

s’agissant des candidates et des candidats au poste de Présidente ou Président de section OJRDPC, OfRDPC, RDPC, en plus des critères généraux ci-dessus, ils doivent avoir occupé, dans l’Organe de Base considéré, un poste de membre de Bureau de section ou de Président, Vice-président, secrétaire ou trésorier de Bureau de sous-section. Sont exempts des conditions susmentionnées, les Membres titulaires et suppléants du comité central, les Membres des Bureaux Nationaux de l’OfRDPC, de l’OJRDPC, les sénateurs et Députés titulaires, les Maires, ainsi que les militantes et les militants des sections nouvellement créées à l’étranger. Les ressortissants camerounais, militantes et militants du RDPC en poste dans les missions diplomatiques et consulaires, jouissant du statut de diplomate ou assimilé, ne peuvent se porter candidats à un poste au sein des Bureaux des Organes de Base. Nul ne peut être retenu comme candidat à un poste de responsabilité dans un Organe de Base s’il a été frappé d’une sanction disciplinaire, de quelque nature que ce soit, pendant la période du mandat des responsables des Organes de Base en cours » la circulaire du Président National du RDPC et la Note du secrétaire général du RDPC plantent le décor d’une compétition qui laissera surement les gorges chaudes à certains responsables opportunistes et adeptes des coups bas. Vivement un Président de section à Wouri V qui a l’onction de tous les militants.

 

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