Opération Epervier. REMANIEMENT MINISTÉRIEL : Ces ministres iront en prison s’ils sont limogés

Alex zambo | L'Epervier Mercredi le 23 Septembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le remaniement ministériel tant attendu pourrait sceller le sort de certaines personnalités. Enquête.

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Dans la journée du mardi 15 septembre 2015, au journal parlé de 17 heures sur les ondes de la radio nationale, les Camerounais étaient très attentifs au sujet des décrets présidentiels annoncés en fin de journal. En fait, il s’agissait de la nomination des recteurs dans les universités de Douala, de Dschang et de Yaoundé II Soa. Le ouf de soulagement attendu n’a pas eu lieu parce que tout le monde s’attendait à un remaniement gouvernemental. Un remaniement  attendu depuis la publication des résultats du dernier scrutin du 30 septembre 2013.

La longévité au gouvernement de certaines personnes agace les Camerounais, las de voir les mêmes faces chaque jour, on dirait les membres d’une dynastie régnante. Le régime aurait-il choisi ses élus peu importe leur popularité ? Dans ce registre figurent entre autres : Louis Bapes Bapes, ministre des Enseignements secondaires. Alain Edgar Mebe Ngo’o de la Défense, Catherine Bakang Mbock des Affaires sociales, Essimi Menye de l’Agriculture, Bello Bouba du Tourisme, Adoum Fernand Garoua des Sports, Patrice Amba Salla des Travaux publics pour ne citer que ceux-là. S’ils sont limogés au prochain remaniement, ils iront directement en prison. La justice n’attend plus que le pouvoir se désolidarise de ces hommes pour les interpeller.

Louis Bapes Bapes :
le ministre des Enseignements secondaires a séjourné à la prison centrale de Kondengui pendant 24 heures. Le président de la République mis au courant a instruit sa libération. Jusqu’à présent personne ne peut expliquer les raisons sur lesquelles le chef de l’Etat s’est appuyé pour influencer la justice qui voulait en découdre avec cet homme mystérieux épinglé dans les détournements des deniers publics au Minesec.

Alain Edgar Mebe Ngo’o :
le Mindef passe des moments très tumultueux. Au-delà d’une insécurité qui sévit dans le pays, cible des attaques terroristes depuis 2012, on note cependant l’enrichissement scandaleux de Mebe Ngo’o et sa perte d’estime auprès du chef de l’Etat. Que se passe t-il ? L’homme fort de Nkolfong est-il soupçonné de préparer un mauvais coup ? Difficile de le savoir mais les rumeurs vont bon train sur les surfacturations dans les opérations d’achat d’armes en Chine, en Russie, en Ukraine et en France.

Patrice Amba Salla :
Le ministre des Travaux publics se trouve être le grand contraire de la politique des grandes réalisations lancée par le président de la République pour le septennat de 2011-2018. Tous les projets de son ressort ont le bec dans l’eau malgré que l’ancien maire d’Ayos accuse le Secrétaire général des services du Premier ministre d’être à l’origine de ces goulots d’étranglements. Si cela s’avérait fonder, pourquoi tant de riches observés au ministère des Travaux publics pendant que les routes sont mal achevées ?

Essimi Menye :
l’homme de Nkometou par Obala traine les casseroles depuis le temps où il était ministre des Finances. Les multiples accusations à son encontre ont motivé ses nombreuses visites au Tribunal criminel spécial (TCS). Même au Minader, sa gestion des milliards débloqués par le gouvernement pour encourager l’initiative agricole n’est pas exempte de reproches.

Alamine Ousmane Mey, Catherine Bakang Mbock, Titi Pierre, Amadou Ali, Jean Pierre Biyiti bi Essam, Clémentine Ananga Messina, Youssouf Adjidja sont eux aussi en sursis.
 

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