Afrique. Afrique Centrale : la CEEAC et la CEMAC veulent créer un réseau de lutte contre la corruption

Yvette Reine Nzaba | Agence d'information d'afrique centrale Vendredi le 09 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les institutions nationales anticorruption de tous les pays membres de la CEEAC et la CEMAC ont entamé le 7 octobre à Libreville (Gabon), un atelier visant la mise en place d’un réseau régional destiné à coordonner leurs actions pour mettre fin à ce genre de pratique au sein de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

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La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par le premier vice-Premier ministre, chargé de la Justice, Séraphin Moundounga, représentant le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, empêché.

« La criminalité qui exploite la fongibilité des frontières, aggravées par les évolutions technologiques, est devenue une menace sécuritaire multiforme dont les tentacules ne peuvent être contrôlées et anéanties par des actions cloisonnées de chaque Etat », a estimé Séraphin Moundounga.

Aussi s’est-il félicité du projet de la « mise en réseau d’organismes nationaux de lutte contre la corruption de l’espace sous-régional d’Afrique centrale » et que les « parties déviantes peuvent mieux être handicapées grâce aux mécanismes synergiques que vous mettriez en place. »

Le Réseau permettra entre autres, de renforcer les capacités de ses membres, d’accroître le partage de connaissances, d’informations et de bonnes pratiques afin de mieux lutter contre la corruption dans la sous-région.

Au cours de la réunion, des experts des pays de l’Afrique centrale, de la CEA, de la Commission de la CEMAC, du Secrétariat général de la CEEAC, de la Commission de l’Union Africaine, de la BAD, du PNUD, de la Banque mondiale et d’autres institutions partenaires examineront et valideront plusieurs documents dont un premier plan triennal du RINAC. Ce plan qui couvrira la période 2015-2017 sera axé sur la création de la visibilité du Réseau, l’établissement de sa crédibilité et le développement de ses dispositions institutionnelles.

Selon la deuxième édition du Rapport sur la gouvernance en Afrique, réalisé par la CEA, la corruption est l’une des principales entraves au développement de l’Afrique en général et l’Afrique centrale en particulier. Cette pratique constitue un obstacle à l’éradication de la pauvreté et sape la capacité du continent d’atteindre ses objectifs de développement.

Ce réseau permettra notamment de renforcer les capacités des institutions membres, d’accroître le partage d’expérience, d’informations et de bonnes pratiques afin de mieux lutter contre la corruption en Afrique centrale.

Selon le classement 2015 effectué par Doing Business se rapportant au climat des affaires et publié par la Banque mondiale, seize pays africains ont été déclarés en très mauvaise posture quant aux réalisations des affaires. Le quart des pays incriminés se trouve en Afrique centrale.


 

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