Un jour nouveau point à l’horizon livide et insipide du Cameroun, ce jour porte un nom : le 9-10-11, ou le jour du rendez-vous d’un Cameroun qui avance.

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Aux urnes, citoyens ! Nouveaux électeurs qui voteront pour la première fois de leur vie, au Cameroun comme dans la diaspora, jeunes et femmes, votre jeu fera l’enjeu de l’élection. Votre énergie, exprimez-la positivement en allant voter massivement pour le candidat de votre choix. Ce 9-10-11, (9 octobre 2011) une succession ascensionnelle de chiffres, c’est le signe du progrès, de l’avancement, de la croissance.

Marquez l’histoire du Cameroun en votant massivement pour le candidat de votre choix, chacune de vos voix comptera dans le décompte final et contribuera à exprimer un message clair : dans la continuité ou dans la rupture, au Cameroun, rien ne doit plus être comme avant ;  le Cameroun doit avancer au cours des prochaines années et les Camerounais doivent le ressentir.

Comme le disait le théologien américain William Ellery Channing, « le but d’un gouvernement n’est pas de donner le bonheur, mais de donner la possibilité aux hommes de le chercher ». En effet, aujourd’hui, au regard des tensions et aspirations sociales et générationnelles, tout statut quo pour le Cameroun serait ruineux, tant notre pays est aujourd’hui dans la confluence des nouvelles aspirations générationnelles, et d’un nouveau printemps mondial (pas le « printemps arabe »), fait de culte de l’excellence, de méritocratie, de transparence dans la gouvernance, de reddition de compte, de contrôle citoyen de l’action publique, de générosité dans les idées à la fois des gouvernants et des gouvernés, de dynamisation de la créativité et des énergies positives de ces Camerounais qui ne demandent qu’à contribuer, chacun à la place qui est la sienne, pour faire, tout simplement, avancer ce Cameroun poussif par rapport à son immense potentiel.

Ce Cameroun qui ressemble à un lion repus ou étique, prostré dans un immobilisme structurel, où il végète en esquissant des bonds en avant, des bonds à gauche, à droite et en arrière, des efforts qui le fond tourner en réalité en rond.

Ce Cameroun où rien ou peu ne tourne rond justement, où l’anormal est devenu la norme, où la vertu est une tare et le vice une vertu, par la faute de chacun d’entre nous, gouvernants comme gouvernés, par nos actions ou par nos omissions.

Ce Cameroun, crépusculaire, est en anachronisme avec le printemps de la « mondialisation de tout », de l’économie, de la technologie, de la politique, ce harmattan qui balaie aujourd’hui notre planète.

Le 9-10-11, le grand gagnant, au-delà du Camerounais qui aura la charge de conduire le destin du pays suivant le dessein du peuple, est immédiatement le taux de participation à l’élection d’octobre. Le grand vainqueur, sera finalement ce Cameroun qui avance, qui portera l’étendard des aspirations de nouvelles générations !

François Bimogo

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