Elections Côte d ivoire. Malgré la crise post-électorale plusieurs français refusent de rentrer

R.T Vendredi le 24 Décembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Malgré la nouvelle crise qui ébranle la Côte d`Ivoire, l`heure du départ n`a pas encore sonné pour des Français installés à Grand-Bassam, cité balnéaire près d`Abidjan, persuadés que pour l`heure qu`ils ne sont pas "en première ligne".

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Un jeune Franco-Ivoirien au look sportif assure en tout cas ne se sentir "nullement concerné" par les appels de Paris à rentrer au bercail.  "Je ne me sens pas en danger", jure-t-il. Pour lui, des responsables politiques ivoiriens "veulent déplacer le débat" en alimentant "le sentiment anti-français", "mais les Ivoiriens sont fatigués de cela".

Sur les 15.000 Français et binationaux enregistrés, beaucoup de ressortissants - dont le nombre n`a toutefois pas été révélé - n`ont pas attendu pour s`éclipser que Paris leur recommande mercredi de quitter "provisoirement" le pays, après la crise née de la présidentielle du 28 novembre qui a fait ces derniers jours 173 morts selon l`ONU.

Mais à Grand-Bassam (50.000 habitants environ), renommée pour ses plages et ses restaurants de bord de mer où se pressent les Abidjanais le week-end, des Français, qui travaillent dans le tourisme ou les services, attendent de voir venir."Pour l`instant, il n`y a pas eu de consigne ferme. Mais si je dois partir, je partirai le dernier", assure à l`AFP sous couvert d`anonymat un sexagénaire, l`un des doyens de la communauté française locale.

"Actuellement, ce ne sont pas les Français qui sont en première ligne, ce sont les Ivoiriens eux-mêmes", avance une Franco-Ivoirienne, mère de famille, installée à son côté sous une paillotte dans un jardin fleuri.

Cependant, la vie a changé. "On n`a plus la même liberté de mouvement", souligne son mari. Mais "on a des responsabilités professionnelles, on ne peut pas partir comme ça", insiste ce jeune cadre d`une société.

"On a une vie affective, une accroche avec ce pays", fait valoir le doyen, qui avait participé à l`évacuation de Français en novembre 2004.

"En 2004, les Français étaient des cibles. Pour l`instant, on n`a pas touché à un Français, à ma connaissance", affirme le doyen, qui estime à "entre 260 et 280 personnes" le nombre de Français qui devraient être évacués de Grand-Bassam en cas de nécessité.

Le président ivoirien Laurent Gbagbo fait, une nette distinction entre les Français de Côte d`Ivoire et le pouvoir "néocolonial" en place à Paris.

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