Cameroun - Santé. Alerte: Plus 300 étudiants camerounais en Chine menacés de Coronavirus

cameroun24.net Vendredi le 31 Janvier 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils disent être confinés par les autorités chinoises depuis le 23 janvier et seraient déjà dans une situation critique.

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C’est un ancien pensionnaire de l’Université de Douala, Cédrick T, qui compte plusieurs amis et anciens camarades en Chine, qui tire, sur sa page facebook, la sonnette d’alarme sur la situation de certains étudiants camerounais en Chine, notamment ceux dont les établissements se trouvent dans la province chinoise de Hubei. Et c’est vers le gouvernement, à travers l’ambassadeur du Cameroun en Chine, Martin Mpana, que le lanceur d’alerte se tourne en premier lieu. «M. l’ambassadeur, mes amis sont pris au piège dans la ville de Wuhan, capitale tentaculaire de la province du Hubei au centre de la Chine, foyer de l’épidémie Coronavirus, confinée par les autorités chinoises depuis le 23 janvier. Ils sont étudiants à l’université technologique de Wuhan, à l’université de Hubei, à Huazhong University of sciences and Technologies, pour ne citer que celles-ci», écrit le lanceur d’alerte qui ajoute: «Ils sont confinés dans leurs chambres d’étudiants, respectant ainsi les mesures prescrites par les autorités chinoises pour pouvoir échapper au Coronavirus. Cependant, ils rencontrent d’énormes difficultés pour leur subsistance».

«M. l’ambassadeur, à défaut d’effectuer une intervention humanitaire pour les extraire de cette ville fantôme coupée du reste du monde, je vous exhorte de leur apporter une assistance en produits de première nécessité avant qu’ils ne meurent», plaide-t-il enfin.

La vitesse avec laquelle ce message se propage sur les réseaux sociaux témoigne de l’inquiétude (et la renforce d’ailleurs) de plus de plus en plus perceptible dans une grande frange de l’opinion publique nationale, guère rassurée par la démarche du gouvernement camerounais face à cette crise.

Surveillance épidémiologique

Le 28 janvier dernier, soit près d’un mois après le déclenchement de cette épidémie en Chine, le premier partenaire commercial du Cameroun (ce qui implique donc une grande mobilité des biens et des personnes entre les deux pays), le ministère de la Santé publique a rendu public un communiqué de presse dans lequel il assurait que jusqu’alors, «aucune restriction de trafic ou de commerce international n’(était) conseillée». Selon ce communiqué, le ministre de la Santé public avait déjà instruit le renforcement de la surveillance épidémiologique aux points d’entrée aériens et maritimes. «Par ailleurs, toute personne ayant effectué un voyage hors du Cameroun ou ayant été en contact avec un voyageur malade et qui présente les symptômes sus-évoqués dans les 14 derniers jours précédant le début de la maladie, doit immédiatement composer le 1510 afin d’être pris en charge», indiquait alors le ministre de la Santé publique.

Ce communiqué, qui traite, on le voit, de la gestion d’une éventuelle importation du virus par le gouvernement camerounais, ne dit rien du sort des Camerounais résidant en Chine (comme ces étudiants), directement exposés à la menace. Et jusqu’à ce stade, ni le ministère en charge des Relations extérieures, ni le ministère de la Santé publique n’a communiqué sur la stratégie gouvernementale de prise en charge d’éventuels cas de contamination de ressortissants camerounais établis en Chine, alors que dans le même temps, l’on voit comment d’autres pays européens, américains et même africains adoptent des stratégies plus actives (à travers notamment des rapatriements) en faveur de leurs ressortissants établis dans l’Empire du milieu écrit Ecomatin.

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