Mpox. Alerte : La variole du Singe fait son apparition au Cameroun

cameroun24.net Jeudi le 06 Mars 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un premier de cas de Mpox a été signalé au quartier Mvolye dans la capitale camerounaise, par le lanceur d'alerte Nzuimanto, a appris cameroun24.



Selon sa publication, il s'agirait d'une fillette âgée de 9 ans atteinte de la maladie depuis dimanche 2 mars 2025 dernier.

Admise à l'hôpital des sœurs à Yaoundé au quartier Mvolye, le médecin traitant a confirmé qu'il s'agissait d'un cas de Mpox (Variole du Singe) et a prescrit un traitement qui s'avère jusqu'ici inefficace selon les proches du malade.

La famille affirme avoir sollicité sans succès l'intervention du ministère de la Santé Publique.

Ce cas apparait comme le premier signalé au pays depuis le début de cet épidémie qui a déjà fait plusieurs morts dans la région des Grands Lacs.

Le mpox (anciennement appelé variole du singe ou monkeypox en anglais) est une maladie infectieuse causée par le virus du mpox, un virus appartenant au genre Orthopoxvirus, de la famille des Poxviridae. Cette maladie est principalement zoonotique, c'est-à-dire qu'elle se transmet de l'animal à l'homme, mais elle peut également se propager entre humains.

Le mpox a été identifié pour la première fois en 1958 chez des singes en captivité (d'où son ancien nom, "variole du singe").

Le premier cas humain a été signalé en 1970 en République démocratique du Congo (RDC).

La maladie est endémique dans certaines régions d'Afrique centrale et de l'Ouest, notamment en RDC, au Nigeria, au Cameroun et en République centrafricaine.

Les symptômes du mpox ressemblent à ceux de la variole, mais ils sont généralement moins graves. Ils incluent :

Fièvre, Maux de tête, Douleurs musculaires, Fatigue, Gonflement des ganglions lymphatiques (caractéristique distinctive par rapport à la variole), Éruption cutanée : apparition de lésions qui évoluent en vésicules, puis en pustules, et enfin en croûtes.

La maladie de transmet par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d'animaux infectés (rongeurs, primates); Consommation de viande mal cuite d'animaux infectés, par contact direct avec les lésions cutanées d'une personne infectée, Gouttelettes respiratoires (par toux ou éternuements), par contact avec des objets contaminés (literie, vêtements).

Il n'existe pas de traitement spécifique pour le mpox, mais les mesures suivantes sont recommandées :

soins symptomatiques : gestion de la fièvre, des douleurs et des complications cutanées; Antiviraux : dans certains cas, des médicaments comme le tecovirimat (approuvé pour la variole) peuvent être utilisés; Vaccination : le vaccin contre la variole (ACAM2000 ou JYNNEOS) offre une protection croisée contre le mpox.

La meilleure des choses à faire reste la prévention :

Éviter le contact avec les animaux sauvages dans les zones endémiques; Cuire soigneusement la viande avant consommation; Isoler les personnes infectées pour éviter la propagation; vacciner les personnes à risque (personnel de santé, voyageurs dans les zones endémiques) peuvent être vaccinées.

Le mpox reste une maladie préoccupante, surtout dans les régions endémiques d'Afrique. Bien que la plupart des cas soient bénins, la maladie peut entraîner des complications graves chez les personnes immunodéprimées. La surveillance, la prévention et la recherche sont essentielles pour contrôler sa propagation. Le gouvernement camerounais doit donc prendre au serieux ce cas qui vient d'être signalé.

Silognhia Edwige (Stagiaire)

 

 

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