Sécurité. Arrestation de trois jeunes radicalisés qui voulaient «instaurer un État islamique» en France

cameroun24.net Mercredi le 11 Décembre 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En France, trois jeunes interpellés sur suspicion de préparatifs d’attentat voulaient provoquer une guerre civile dans le pays et «instaurer un État islamique».

 C’est ce qu’a rapporté Le Parisien, se référant à l’enquête.

Selon le journal, les étudiants projetaient de faire exploser "une administration" telle que le siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon l’un des jeunes, Anes T., ils espéraient que leur attentat créerait le chaos, permettant de "lever une armée" et créer un conflit civil. Le but final était d’"installer l’imamat en France", note Le Parisien. Anes T. a "exprimé des regrets à propos de cette folle équipée djihadiste" lors de sa garde à vue.

Le quotidien précise que les étudiants radicalisés ont fabriqué des explosifs grâce aux connaissances en chimie de l’un d’entre eux. Les jeunes "mûrissaient plusieurs projets djihadistes dans un groupe secret sur la messagerie sécurisée Telegram". Parmi les cibles, ils ont réfléchi à de très nombreuses villes, dont Paris, Nantes, Toulouse, Lyon, Marseille ou Lille.

Le 8 décembre, l’Agence France-Presse (AFP) a rapporté l’interpellation de trois jeunes hommes âgés de 19 et 20 ans à Nîmes et à Nantes soupçonnés d’avoir projeté une attaque à l’explosif sur le territoire français. D’après les investigations, ils ont commandé du matériel "pour fabriquer des bombes artisanales". La mairie de Poitiers figurait parmi les cibles envisagées par les suspects, radicalisés autour de thèses djihadistes, a indiqué l’AFP.

DCK

 

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