RDC. Au moins 2 000 morts dans les combats à Goma, l'Ouganda envoi 1 000 soldats, l'Afrique du Sud justifie la mort de ses soldats

cameroun24.net Mercredi le 05 Février 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les dernières nouvelles du front à l'Est de la RDC.

Plus de 2.000 personnes mortes dans les combats entre l'armée congolaise et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont été enterrés près de la ville de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte l'agence Angop se référant à Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.

Selon ce dernier, les informations présentées ne comprennent pas les morts enterrés dans des fosses communes.

Le président congolais Félix Tshisekedi a évoqué auparavant dans une allocution adressée à la nation 773 morts et 2.880 blessés dans les combats entre le M23 et l'armée congolaise.

D'après Patrick Muyaya, les autorités congolaises consignent tous les crimes de guerre commis par le Rwanda sur le territoire de la RDC afin d'engager ensuite sa responsabilité sous telle ou telle forme.

L'Ouganda a envoyé 1.000 soldats supplémentaires en RDC
 

L'Ouganda a envoyé 1.000 soldats supplémentaires dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté l'agence Reuters, citant des sources diplomatiques.

Actuellement, près de 5.000 soldats ougandais se trouvent en RDC.

D’après le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement de la RDC, Patrick Muyaya Katembwe, le déploiement des forces ougandaises sur le territoire de la RDC a été coordonné avec le gouvernement congolais. "Les forces armées de la RDC et de l'Ouganda mènent une opération conjointe", a-t-il souligné.

La veille, les rebelles de la coalition Alliance du fleuve Congo, dont fait partie le Mouvement du 23 mars (M23), ont décrété un cessez-le-feu dans l'est de la RDC à partir du 4 février pour des raisons humanitaires. Ils ont également annoncé qu'ils ne chercheraient pas à s'emparer de Bukavu. Certains des détachements du M23 se trouvent toutefois à 60 kilomètres de la ville. Parallèlement, les rebelles demandent l'arrêt des bombardements de leurs positions par les avions de l'aviation congolaise, qui décollent depuis l'aéroport international de Kavumu, situé à 25 km au nord de Bukavu.



RDC: les militaires sud-africains ont été tués à la suite de tris croisées (armée)
 

Quatorze militaires sud-africains faisant partie du contingent de leur pays au sein de la force de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont été tués en janvier dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) non pas au cours de combats contre les rebelles, mais à la suite de tirs croisés entre des troupes congolaises et rwandaises. C’est ce qu’a rapporté le commandant des forces de la défense nationale d’Afrique du Sud, le général Rudzani Maphwanya.

"Le Rwanda a riposté à leurs tirs [des Congolais], a-t-il indiqué lors des auditions au parlement. Les tirs ont été échangés à travers notre base. Nous nous sommes retrouvés sous des tirs croisés entre les forces rwandaises et congolaises."

La ministre de la Défense, Angelina Motshekga, a à son tour infirmé lors de ces auditions les informations selon lesquelles le contingent sud-africain aurait été envoyé en RDC pour protéger les intérêts personnels du président Cyril Ramaphosa et des entreprises sud-africaines dans l’exploitation minière congolaise. "M. Ramaphosa n’a aucun intérêt personnel dans les ressources de la RDC", a-t-elle précisé. "La décision d’envoyer les troupes a été prise au nom des intérêts nationaux de l’Afrique du Sud et de l’ensemble du continent africain, pour garantir la stabilité et la sécurité."

Le ministère sud-africain de la Défense est en train de finaliser les préparatifs du rapatriement des corps des quatorze militaires sud-africains tués fin janvier près de Sake, en RDC. Le rapatriement des corps devrait débuter le 5 février.

Le président sud-africain rejette les demandes de plus en plus insistantes en Afrique du Sud de retirer le contingent national de la RDC, déclarant que les militaires sud-africains font partie de la force de la SADC, qui a son propre calendrier de présence dans l’est de la RDC.

Le parlement de la RDC se réunit d’urgence pour aborder le conflit dans le pays
 

Le parlement de la République démocratique du Congo (RDC) se réunit d’urgence pour examiner l'aggravation de la situation sécuritaire dans l'est du pays après la prise de la ville de Goma par les rebelles, a rapporté le média Actualité.

"Cette session aura comme points essentiels l'évaluation de la situation mais surtout les stratégies de sortie de crise de cette violence aveugle de cette guerre que nous subissons depuis 30 ans à l'est de notre territoire et qui met en danger l'ensemble de la région des Grands Lacs", a fait savoir Jacques Djoli, rapporteur de l'Assemblée nationale.

La veille, les rebelles de la coalition Alliance du fleuve Congo, dont fait partie le Mouvement du 23 mars (M23), ont décrété un cessez-le-feu dans l'est de la RDC à partir du 4 février pour des raisons humanitaires. Ils ont également annoncé qu'ils ne chercheraient pas à s'emparer de Bukavu. Certains des détachements du M23 se trouvent toutefois à 60 kilomètres de la ville. Parallèlement, les rebelles demandent l'arrêt des bombardements de leurs positions par les avions de l'aviation congolaise, qui décollent depuis l'aéroport international de Kavumu, situé à 25 km au nord de Bukavu.

La RDC a demandé à l’ONU de tenir une réunion sur la situation à Goma le 7 février
 

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a demandé la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme de l’Organisation des Nations unies pour discuter de la situation dans la ville de Goma. C'est ce qu’a rapporté l'agence Reuters en se référant au représentant de la RDC auprès de l’ONU à Genève.

Il est indiqué dans la demande que la RDC souhaiterait tenir la réunion le 7 février. La demande est en cours d'examen.

La veille, les rebelles de la coalition Alliance du fleuve Congo, dont fait partie le Mouvement du 23 mars (M23), ont décrété un cessez-le-feu dans l'est de la RDC à partir du 4 février pour des raisons humanitaires. Ils ont également annoncé qu'ils ne chercheraient pas à s'emparer de Bukavu. Certains des détachements du M23 se trouvent toutefois à 60 kilomètres de la ville. Parallèlement, les rebelles demandent l'arrêt des bombardements de leurs positions par les avions de l'aviation congolaise, qui décollent depuis l'aéroport international de Kavumu, situé à 25 km au nord de Bukavu.

Des chefs religieux soumettent au président Tshisekedi un Pacte social pour la paix en RDC
 

Des responsables de l'Église catholique et de l'Église du Christ au Congo (ECC), qui comprend 64 dénominations protestantes et évangéliques en République démocratique du Congo (RDC), ont présenté au président Félix Tshisekedi leur Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs qui vise à renforcer l'unité nationale et régionale face au conflit armé dans l’est du pays. C'est ce que rapporte le média congolais Actualité.

Les délégations conduites par le cardinal Fridolin Ambongo et le révérend André-Gédéon Bokundoa "ont échangé sur la situation sécuritaire qui s’est détériorée dans l’est du pays notamment avec la prise de la ville de Goma par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise", écrit le média congolais.

Mgr Donatien Nshole, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a expliqué cette démarche par "la nécessité de renforcer la cohésion nationale dans notre pays", soulignant que "le projet permet de sortir de la crise sans bain de sang". Les détails de l'initiative n'ont pas été communiqués.


Environ 120 porteurs de la variole du singe ont quitté les centres de quarantaine en RDC
 

Plus de 120 patients infectés par le virus de la variole du singe ont quitté les centres de santé pillés à cause des combats dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). C'est ce qu'indique un rapport du ministère de la Santé du pays.

Comme indiqué, 128 patients ont quitté les centres de quarantaine qui ont été pillés. C'est loin d'être le seul problème du secteur de la santé dans le Nord-Kivu, qui est plongé dans les combats: par exemple, dans la ville de Goma, il y a des interruptions dans les livraisons de médicaments, une pénurie d'eau potable et un accès non permanent à l'électricité.

Selon le ministère congolais de la Santé, plus de 2.700 cas suspects de variole du singe, dont 516 cas confirmés, ont été enregistrés dans le pays au cours de la semaine dernière, et 38 décès ont été recensés. Au total, depuis le début de l'épidémie de variole du singe en RDC, plus de 70.000 cas ont été détectés, dont plus de 13.000 cas confirmés, et un total de 1.407 personnes sont mortes de la maladie.

Plus tôt, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) des Nations unies a signalé que les hôpitaux de la ville de Goma, où se déroulent les combats entre le groupe rebelle Mouvement du 23 mars (M23) et les unités de l'armée congolaise, débordaient de blessés et que les corps des morts gisaient dans les rues.

Les rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont entrés dans Goma le 26 janvier et en ont pris le contrôle presque total trois jours plus tard. Ils ont ensuite lancé une offensive dans la province du Sud-Kivu.

Le M23 a été mis en place en 2012 par des déserteurs de l’armée congolaise. Les groupes rebelles, majoritairement tutsis, ont lancé des hostilités dans l’est de la RDC en janvier 2021 et ont réussi à s’emparer de plusieurs villes et d’une centaine de villages dans la province du Nord-Kivu. Le gouvernement de la RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles.

Le conflit dans les régions orientales de la RDC dure depuis de nombreuses années. Après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 et la défaite dans la guerre civile, une partie des forces gouvernementales du pays, en majorité hutues, se sont retirées en territoire de la RDC (alors Zaïre) où elles sont entrées en conflit avec les Tutsis locaux, les Banyamulenge. Le Rwanda, où les Tutsis sont arrivés au pouvoir, a apporté son soutien à ceux-ci. Peu à peu, ils ont été ralliés par les séparatistes congolais.

DCK

 

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