Cambriolage du Louvre : le casse digne d’Arsène Lupin secoue la France et fascine le monde

Cambriolage du Louvre : le casse digne d’Arsène Lupin secoue la France et fascine le monde

En quatre minutes chrono, le Louvre, temple mondial de l’art, a été victime d’un cambriolage spectaculaire rappelant les romans d’Arsène Lupin.

Le 19 octobre, neuf bijoux de la collection impériale de Napoléon et de l’impératrice Eugénie ont été dérobés à la Galerie d’Apollon par un commando de quatre individus se faisant passer pour des ouvriers.



Selon la ministre française de la Culture Rachida Dati, l’opération a été menée avec une précision « professionnelle ». Les malfaiteurs, vêtus de gilets jaunes, ont utilisé une nacelle élévatrice volée à Louvres, dans le Val-d’Oise, pour accéder aux fenêtres du musée donnant sur les quais de Seine. En quelques minutes, ils ont brisé les vitrines, saisi les joyaux et pris la fuite sur des scooters puissants.


Un vol digne de fiction


Le parallèle avec le gentleman-cambrioleur Arsène Lupin ne s’est pas fait attendre. L’écrivain Maurice Leblanc, créateur du célèbre voleur élégant, a vu l’intérêt pour ses œuvres exploser depuis le casse : la bibliothèque en ligne russe Stroki rapporte une multiplication par douze des lectures de ses romans dans les 24 heures suivant l’événement.



« Le Louvre n’a pas été volé, il a été mis en scène », commente un internaute, tandis que le maire du 1er arrondissement de Paris, Ariel Weil, parle d’un acte « symbolique » rappelant les récits de Leblanc.


Sécurité défaillante et embarras politique


Ce braquage relance un vieux débat : la sécurité des musées français.

Un rapport de la Cour des comptes, attendu début novembre, pointe de graves retards dans la mise aux normes du Louvre : un tiers des salles ne dispose d’aucune caméra de surveillance.



L’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a reconnu « un échec ».



« Nous avons failli : faire entrer un monte-charge en plein Paris pour voler des bijoux inestimables, c’est donner une image déplorable de la France », a-t-il déclaré sur France Inter.



De son côté, le président Emmanuel Macron a promis que « les œuvres seront retrouvées » et que « les auteurs seront traduits en justice ».


Un butin royal et une enquête à rebondissements


Neuf pièces ont disparu : une parure, un collier, une broche, des boucles d’oreilles et deux couronnes, dont l’une, celle de l’impératrice Eugénie, a été retrouvée endommagée près du musée.

La police, mobilisant plus de 60 enquêteurs, a déjà retrouvé plusieurs outils utilisés lors du cambriolage : disqueuses, chalumeaux, essence, gants et un gilet jaune.



L’enquête s’oriente vers un réseau criminel chevronné, habitué des trafics d’art. Des experts interrogés par Reuters estiment toutefois que les bijoux pourraient être irrémédiablement perdus, car facilement démontables et écoulables sur le marché noir.


Réactions en chaîne


Le vol a déclenché une onde de choc en France et à l’étranger.

Le cofondateur de Telegram, Pavel Dourov, y voit le signe du « déclin d’un pays autrefois grand », tandis que le leader du Rassemblement national, Jordan Bardella, parle d’« humiliation nationale ».



Face à la pression médiatique, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a ordonné un renforcement immédiat des dispositifs de sécurité dans tous les musées du pays.



Pendant ce temps, une annonce frauduleuse sur le site russe Avito, proposant la vente d’une prétendue « parure de la reine Marie-Amélie du Louvre » pour 250 millions de roubles, a été rapidement supprimée.



Le Louvre, qui a déjà connu des vols historiques en 1911 (La Joconde) et 1998 (un tableau de Corot), reste fermé au public le 20 octobre pour besoins d’enquête.


Un parfum de mystère plane encore sur Paris


Entre fiction et réalité, ce cambriolage spectaculaire marque un nouveau chapitre dans l’histoire du musée le plus visité au monde.

Et quelque part, dans l’imaginaire collectif, plane déjà l’ombre élégante d’un certain Arsène Lupin.



 




The Louvre Heist: A Real-Life Arsène Lupin Strikes in Paris


In a four-minute operation straight out of a crime novel, thieves stole nine imperial jewels from Napoleon’s collection at the Louvre Museum on October 19.

The robbers, disguised as workers, used a stolen lift from the town of Louvres to reach the museum’s windows, smashed glass cases, and escaped on scooters.



The theft has reignited global fascination with Maurice Leblanc’s Arsène Lupin, as online demand for his books surged twelvefold within 24 hours, according to Russian digital library Stroki.



French Culture Minister Rachida Dati called the heist “a professional operation.”

President Emmanuel Macron vowed to recover the jewels and bring the culprits to justice.



Experts warn, however, that the jewels may be lost forever — easily dismantled and sold on the black market.

The Louvre remains closed as investigators comb through evidence, haunted by echoes of past thefts: the 1911 Mona Lisa and 1998 Corot disappearances.



 


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Viviane GEMELE

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