Cameroun - Politique. Cameroun: Retrospective, La marche se poursuit

cameroun24.net Vendredi le 29 Décembre 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un peu plus de 48 heures, le train de 2017 entrera définitivement en gare.

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Comme il est de tradition, Cameroon Tribune publie ce 29 décembre, dernier jour ouvrable de l’année, une édition spéciale consacrée au bilan des douze derniers mois, avec un regard prospectif sur 2018. 2017 qui quitte progressivement la scène aura été une année de contrastes où le bon a alterné avec le moins bon. De tous les faits marquants de cette période, celui qui aura le plus retenu l’attention et mobilisé les énergies est la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En raison de ses implications non seulement au plan sécuritaire, mais également du vivre-ensemble. Au moment où démarrait l’année 2017, le Cameroun était déjà confronté à des problèmes sécuritaires dans la région de l’Extrême- Nord avec les attaques de la secte terroriste Boko Haram, et à l’Est du fait des incursions des bandes armées venant de la République centrafricaine. Mais grâce à la synergie armée-Nation, on observe une relative accalmie sur ces deux fronts, où les assaillants essuient régulièrement d’importants revers.

Dans le Nord-Ouest et le Sud- Ouest, au centre des préoccupations des Camerounais, tout est parti, fin 2016, des revendications corporatistes d’enseignants et d’avocats, originaires de ces régions. En dépit des solutions prescrites par le chef de l’Etat et mises en oeuvre par le gouvernement, notamment le paiement des subventions aux établissements scolaires, le recrutement d’enseignants bilingues et de magistrats anglophones, la création d’une section de la Common Law à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), la création d’une Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, la tension n’a pas baissé. A la surprise générale, les revendications ont vite pris une coloration politique et débouché sur une tentative de partition du Cameroun le 1er octobre dernier et l’assassinat désormais récurrent d’éléments des forces de défense et de sécurité. Ce qui a contraint l’armée à renforcer la surveillance des zones frontalières pour préserver l’intégrité du territoire national, ainsi que la protection des hommes et des biens. L’on comprend dès lors mieux la portée des propos du président Paul Biya, chef de la diplomatie camerounaise, qui déclarait en octobre dernier, du haut de la tribune de la 72e assemblée générale des Nations unies : « Nous sommes tous des mendiants de la paix ». 2017 qui s’achève avec de vives tensions sécuritaires dans le Nord- Ouest et le Sud-Ouest avait pourtant bien démarré avec la brillante victoire des Lions indomptables à la Coupe d’Afrique des Nations de football au Gabon. Alors que de nombreux observateurs avertis prédisaient leur élimination dès le premier tour de la compétition.

Une brillante prestation qui leur a valu d’être reçus en grande pompe au Palais de l’Unité par le président de la République et la première dame, Chantal Biya. Occasion pour le chef de l’Etat de saluer le courage, le talent, la détermination et la solidarité des valeureux Lions et de rappeler que « Quand les Camerounais sont unis et solidaires, rien ne peut les arrêter ». La présentation du trophée aux populations des dix régions du pays a permis de confirmer que le sentiment d’appartenance à une même Nation n’avait pas disparu. Autres motifs de satisfaction à retenir au cours des douze derniers mois au plan national, la victoire à domicile des Lionnes de volley-ball au championnat d’Afrique de la discipline, les efforts de diversification de l’économie nationale pour lui permettre de mieux résister face à la difficile conjoncture, le séjour du navire-hôpital Mercy Ships au Cameroun à l’invitation du chef de l’Etat, l’ouverture à la circulation du deuxième pont sur le Wouri. Quant aux faits à oublier rapidement, ils sont tout aussi nombreux. Il s’agit entre autres de la démocratie parlementaire servie à la face du monde par le Social Democratic Front (SDF) et l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), des attaques contre les missions diplomatiques du Cameroun par des activistes, de la multiplication des accidents mortels sur nos routes, de la mauvaise qualité de service dans le secteur de la téléphonie mobile. Au plan international, le retour du Maroc à l’Union africaine et le grand bouleversement provoqué par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche nous sont apparus comme les faits majeurs de 2017. Tandis que la réduction des migrants en esclaves restera une honte pour l’humanité.

En attendant 2018 avec ses nombreux défis aux plans politique, sécuritaire, économique, social, sportif… CT vous propose un dossier comportant neuf rubriques : Politique, Diplomatie, Economie, Société, Média, Culture, Sport, Afrique, Monde. Ces rubriques sont organisées de la manière suivante : « Le buzz » : le fait d’actualité qui a dominé l’année dans le secteur, « A suivre » : un fait significatif dont l’impact va continuer à se manifester, « Unlike » : un événement négatif à oublier, « Prospective » : l’analyse d’un expert sur les 12 prochains mois, « Cliché » : une image forte de l’année dans un secteur d’activités, « Repères » : une rivière de brèves sur les autres informations significatives dans un secteur pendant l’année qui s’achève. Nous n’avons pas oublié l’année de Rétin en caricatures, les morts de l’année 2017 et ce que les astres vous réservent en 2018. Bonne lecture.

BADJANG ba NKEN

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