Cameroun - Gouvernance. Clarification des RIB erronés de 22 000 agents publics camerounais par le ministère des Finances

cameroun24.net Lundi le 26 Aout 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
« Les relevés d’identité bancaire (RIB) des agents publics transmis par les banques ont fait l’objet d’une intégration dans le traitement de la solde du mois d’août 2019. Ainsi, des clarifications ont été apportées sur les RIB erronés de 22 000 agents publics ». C’est une annonce du ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze (photo), publiée le 23 août dernier.

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Cette sortie du membre du gouvernement intervient dans le contexte de migration du mode de règlement de la solde et des pensions des agents publics en activité et à la retraite au Cameroun ce mois d’août. Le trésor public camerounais menaçait alors de ne pas approvisionner près de 22 000 comptes bancaires de fonctionnaires, correspondant à autant de relevés d’identité bancaire (RIB). Et pour cause, en lançant la plateforme du Système de télécompensation en Afrique centrale (Systac) qui approvisionne directement le RIB du bénéficiaire de la solde ou de la pension, il y a eu une mise à jour de seulement 388 335 RIB sur 410 020 RIB des agents publics contenus dans la base des données du ministère des Finances, soit un flou autour de 21 685 RIB.

Malgré l’identification des propriétaires de ces RIB jadis problématiques, le Minfi invite néanmoins tout agent public ou pensionné ayant rencontré des difficultés dans la perception de son salaire ou de sa pension, à se rapprocher de la cellule informatique de la direction de la dépense et des pensions de la direction générale du budget au ministère des Finances.

Le Systac vient de remplacer le Système de gros montant automatisé (Sygma). Ce virement unique était accompagné d’une clé de répartition transmise aux banques sur support amovible. Il revenait alors à ces dernières de répartir le « gros montant » suivant la clé de répartition entre leurs clients agents publics et les établissements de microfinance domiciliataires de la solde et des pensions.

Seulement, explique Louis Paul Motaze, « si le mode actuel de règlement des salaires via Sygma présentait quelques avantages, dont le plus important et non des moindres, est relatif à une certaine économie en temps de travail, celui-ci accusait cependant des limites importantes au rang desquelles l’opacité dans le traitement de la solde, des lenteurs dans le processus de retour de fonds issus des rejets salaires, la difficulté pour le trésor public de détecter des agents à plusieurs matricules et une inefficacité certaine dans le processus de suspension de la solde des agents en situation irrégulière ».

S.A

 

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