Tchad. Colonne de rebelles tchadiens stoppée par la France en février: plus de 240 condamnés

cameroun24.net Mercredi le 28 Aout 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Plus de 240 rebelles, responsables ou membres de la colonne stoppée début février par des frappes françaises dans le nord-est du Tchad, ont été condamnés à des peines d'emprisonnement de 10 à 20 ans, a indiqué mardi à l'AFP le ministre de la Justice tchadien.

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Parmi "les 267 personnes qui avaient été arrêtées, douze ont été condamnées lundi à 20 ans de prison, 231 autres à des peines allant de 10 à 15 ans de prison et 24 mineurs relaxés", a détaillé le ministre Djimet Arabi.

"La Cour criminelle spéciale a également condamné à la perpétuité par contumace une dizaine de responsables se trouvant en dehors du Tchad", dont leur chef Timan Erdimi, a-t-il ajouté.

Début février, le groupe armé Union des forces de la résistance (UFR) emmené par Timan Erdimi, neveu du président Idriss Déby Itno, étair entré dans le nord-est du Tchad, depuis la Libye.

A la demande de N'Djamena, la France avait procédé à trois reprises à des frappes de Mirage 2000 contre la colonne de rebelles en pick-up. A la suite des bombardements, l'armée tchadienne avait annoncé avoir capturé plus de 250 personnes.

La session de la Cour criminelle spéciale siégeant à Koro Toro, prison située en plein désert dans le nord du pays, s'est ouverte le 20 août, a indiqué le ministre. "Les rebelles ont été condamnés hier, à la suite d'un procès équitable", a-t-il ajouté.

L'intervention de la France pour stopper la colonne avait été très critiquée par les partis d'opposition tchadiens et français, qui y avaient vu une "ingérence" de Paris dans les affaires internes tchadiennes.

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, avait justifié l'intervention mi-février devant l'Assemblée nationale, arguant d'une menace de "coup d'Etat" et assurant qu'elle était "conforme au droit international". Il avait fait le parallèle avec l'intervention française Serval au Mali en 2013 quand une colonne de groupes jihadistes du Nord se dirigeant vers la capitale, Bamako, avait été bloquée.

Depuis son arrivée au pouvoir en 1990 avec l'aide de Paris, Idriss Déby, qui avait renversé Hissène Habré, a toujours pu compter sur son allié français. Paris a installé à N'Djamena le QG de sa force antiterroriste Barkhane en 2014, destinée à contrecarrer l'expansion militaire des groupes jihadistes dans la zone sahélienne.

AFP

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