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Crise FECAFOOT. Conflits internes au sein du football camerounais

cameroun24.net Vendredi le 20 Septembre 2024 Annonce Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les joueurs internationaux camerounais font face à une crise au sein de la FECAFOOT et du ministère de sports. Des actions sont à mener pour surmonter cette situation !

Le défi de la FECAFOOT: surmonter les obstacles dans la gestion du football camerounais

Le football est le sport le plus populaire au Cameroun. En effet, les camerounais apprécient y jouer en direct, le regarder à la télévision ou même placer des paris sur premier bet cameroun. Cela dit, il vit des heures sombres et cela paralyse grandement l’épanouissement des joueurs. À la source du problème, des tensions entre la Fédération Camerounaise de Football et le Ministère des Sports. Il semble y avoir des désaccords entre les points de vue et les politiques de gestion de l’équipe nationale de football.
De nombreuses tentatives d’instauration d’un climat de paix ont été initiées, mais il reste encore des progrès à faire. La situation a pris une telle ampleur que la FIFA a dû s’en mêler pour démêler la situation. En espérant que la situation revienne à la normale, chaque partie devra reconnaitre ses torts et prendre ses responsabilités.

Drames et mécompréhension au sein de la FECAFOOT

Au sein même de la FECAFOOT, parais régner une famille unie. De ce fait, lorsqu’un étranger essaie de fixer ses règles, cela est mal vu. En réalité, le problème est né lors de l’implication du ministre camerounais des Sports et de l'Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi dans la FECAFOOT. Ce dernier a nommé l’entraineur belge Marc Brys à la tête de l’équipe. Naturellement, cette nomination a mal été digérée au sein de la fédération et de nombreuses vagues ont été notées. Pour commencer, Eto’o a viré trois fois le nouvel entraineur avant de le rappeler à chaque fois, ce qui témoigne de la tension entre les deux hommes.
Récemment, des sources ont révélé qu’une séance d’entrainement de l’équipe internationale du Cameroun s’est plutôt mal passée, toujours à cause du désaccord. En réalité, lors de la séance, les ballons censés être distribués aux joueurs n’ont pas été livrés, ce qui semble être un acte délibéré de boycotte. 
Pour couronner le tout, Eto’o ainsi que l’entraineur en sont presque venus aux mains suite à une violente altercation qui semble avoir eu lieu lors d’une réunion. Eto’o a donc finit par nommer Martin Ndtoungou Mpile comme l’entraineur de l’équipe nationale. Mais celui-ci subit des pressions venant d’en haut et cela le limite dans les décisions et la politique qu’il pense mettre en place pour bien faire son travail.
Comme les pressions ne cessaient de s’accumuler, Martin Ndtoungou Mpile finit par déposer sa démission. Pour finir, des lettres circulaires non signées tournent sur les réseaux et signalent que Eto’o ne prévoit pas rappeler Brys à son ancien poste. Toutes ces polémiques et altercations fragilisent l’institution et le bon déroulement de ses activités.

Quelles sont les solutions pour remédier à ces tensions ?

De nombreuses réunions sont actuellement organisées pour essayer de tirer les choses au clair afin que les tensions soient du passé. Mieux, les institutions internationales se mêlent aussi à la crise et essaient d'accorder à chaque partie la part de responsabilité qui lui revient.

L’implication de la FIFA

La FIFA a récemment été impliquée dans le climat tendu qui règne au sein des institutions responsables du football camerounais. Elle appelle d’abord le ministère des Sports et la FECAFOOT à trouver un terrain d’entente au plus vite. Une autre mesure pour remédier à la situation est la limite des responsabilités de chaque institution. Selon la FIFA, le Ministère des Sports et la FECAFOOT doivent savoir où se limitent leurs responsabilités respectives. Cette mesure vise à remédier aux situations d’ingérence ou de tensions qui semblent naître entre les deux institutions.
Pour finir, la FIFA accorde à la FECAFOOT une autonomie et un pouvoir de décision au sein de son fonctionnement. Elle souligne aussi l’importance de la révision en urgence de la Convention MINSEP/FECAFOOT du 05 février 2015. Cette révision semble être une priorité pour résoudre les différends actuels et clarifier les rôles de chaque entité. Il faut cependant noter que les débats restent ouverts pour davantage de fluidité.

Coopération de la FECAFOOT

Même si la FIFA semble donner raison à la FECAFOOT, on ressent un besoin de retrouver un climat de paix. Samuel Eto’o annonce être ouvert aux négociations pour que la paix et la coopération règnent comme avant.
Lors des altercations, on a bien entendu Eto’o parler de politique au sein de la FECAFOOT et cela semble être la source du problème. Selon lui, la politique ne devrait rien avoir avec l’organisation des activités sportives, car cela paralysera toutes les activités de la FECAFOOT. À écouter ces propos, il semble être possible qu’un climat de paix revienne dans les prochains jours.

 

 

 

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