Cameroun - Communication. Convention collective des journalistes: On se concerte au Mincom

cameroun24.net Vendredi le 22 Juin 2018 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre Issa Tchiroma Bakary a réuni les éditeurs, les directeurs de publication et les syndicats de travailleurs hier à Yaoundé pour évaluer les contraintes de la mise en œuvre rapporte CT.

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La salle des conférences du ministère de la Communication a abrité hier, une réunion sur la mise en œuvre de la Convention collective des journalistes. Autour du ministre Issa Tchiroma Bakary, les directeurs de publication, les éditeurs de presse et les syndicats de travailleurs.

Pour faire le point sur la mise en œuvre de la Convention, recueillir les points de vue des uns et des autres, envisager les pistes de sortie de crise et échanger. Objectif avoué : l’amélioration des conditions de travail et l’épanouissement des hommes et femmes des médias.

Et Issa Tchiroma Bakary n’y est pas allé du dos de la cuillère. Dans son propos liminaire, il a reconnu la part de responsabilité de l’Etat. Mais aussi celle des éditeurs, directeurs de publications et syndicats. Et ce sont ces derniers qui ont ouvert le bal des interventions. Pour leurs représentants, David Njikam et Ngo, les difficultés d’approvisionnement en intrants posent problème, l’individualisme des éditeurs aussi, qui n’arrivent pas à se mettre ensemble.

L’Etat pour eux, n’a pas joué sa partition, tenu qu’il était par les résolutions et recommandations des états généraux de la communication organisés en décembre 2012. Notamment en ce qui concerne la mise sur pied d’un compte d’affectation pour la presse.

Haman Mana, au nom des directeurs de publication et éditeurs, estime que l’aide du gouvernement doit se concentrer sur les entreprises de presse viables, pour ne pas pénaliser celles qui sont en règle. Il faut mettre l’accent sur le soutien matériel (ordinateurs, intrants, commandes publiques, cotisations sociales), permettant ainsi aux entreprises de faire face à l’érosion des recettes publicitaires et des ventes.

Marie Claire Nnana, directeur général de la Sopecam, a quant à elle, insisté sur l’exigence d’entreprises en bonne et due forme. Des entreprises qui doivent être solidaires dans ce combat, et fonctionnant selon des règles strictes de management moderne, pour être garantes de leur bonne gestion. Sans tout attendre des pouvoirs publics.

Des échanges riches et édifiants, qui ont donné l’occasion à tous les représentants, de poser sans détour les problèmes auxquels ils font face. Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary pouvait alors, en guise de conclusion, demander aux différents corps, de faire des propositions concrètes par écrit, pour ce qui relève de la compétence du gouvernement, pour un examen approfondi débouchant sur leur application.

Il a promis s’appuyer sur les résolutions des états généraux de la communication, pour rapidement mettre en œuvre ce qui peut l’être, avec le concours de ses collègues des Finances et du Travail et de la Sécurité sociale.

La balle est donc dans le camp des éditeurs, directeurs de publication et syndicalistes. Et le temps presse, d’autant que le MINCOM a annoncé pour les prochaines semaines, une autre rencontre avec les mêmes partenaires.

Alfred MVOGO BIYECK

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