Crise anglophone. Début de la reconstruction du NOSO sans accord de paix

cameroun24.net Vendredi le 15 Mai 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une enveloppe de 36 milliards de FCFA pour la première année a été budgétisé a appris cameroun24.

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Une première réunion du réunion du comité de pilotage de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s'est tenue le 13 mai dernier sous la conduite de son coordonnateur Paul Tasong.

« Il sera question pour nous dans un premier temps de procéder à des sensibilisations intenses des bénéficiaires du plan. Nous allons commencer la réhabilitation des écoles, des centres de santé, des routes, la reconstruction des ponts, la réhabilitation des points d’eau et  le rétablissement des lignes d’électricité qui ont été détruites. Nous allons construire quelques marchés mais surtout nous allons mettre un accent sur l’agriculture et à cet effet nous comptons pouvoir mettre à la disposition des bénéficiaires du plan un certain nombre d’intrants agricoles pour leur permettre de ressusciter les champs qui ont été abandonnés», a déclaré ce dernier à la presse.

Les armes continuent à crépiter dans ces deux régions en guerre et l'on se demande bien comment cette reconstruction se fera sans accord de paix.

Cependant le regain d'intérêt de la communauté internationale à cette crise présage des lendemains moins douloureux pour les populations qui ont tout perdu.

Le président Biya a rencontré tour à tour, l'ambassadeur de France, Le représentant du secrétaire général des nations unis  pour discuter  des questions sécuritaires dans ces régions du Cameroun. Il a également eu un entretien téléphonique avec la présidente Suisse pour relancer les négociations de paix avec les séparatistes à Genève. D'autres sources proches des sécessionnistes révèlent des négociations sécrète avec le leader de l'«ambazonie» Ayuk Tabe incarcéré à Yaoundé.

Au demeurant, l'ambassadeur de France qui s'est déjà rendu sur le terrain à Buéa avait affirmé qu'il fallait un accord de paix avant d'engager la reconstruction.

Didier C.K. 

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