Cameroun - Faits divers. Décès d'une élève à Bertoua après s'être saoulée avec du whisky

cameroun24.net Jeudi le 30 Janvier 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Âgée de 14 ans seulement et étudiant dans un centre de formation professionnelle de la ville, l’infortunée s’est écroulée au milieu de ses camarades et acolytes avec qui elle s’est retrouvée au quartier aux heures de cours, pour aller se saouler la gueule.

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« Deux mille vins », plutôt que « deux mille vingt » ! C’est ainsi que les internautes camerounais ont baptisé l’année nouvellement entamée dans les réseaux sociaux.

Comme pour proclamer ou prophétiser une certaine recrudescence dans la consommation d’alcool dans notre pays cette année. Et ce, non sans compter sur de nouvelles marques de whisky qui apparaissent chaque jour dans nos marchés et dont les prix sont à la portée de tous, y compris des jeunes élèves. Seulement, rendu au dixième jour de l’année, on compte déjà les victimes en milieu scolaire dans la Région de l’Est.

Les faits se déroulent le vendredi 10 janvier 2020 dans la ville de Bertoua aux environs de 10 heures. Un groupe d’élèves décident de « dribler » les cours pour prendre part à un « charter » dans un « Tchapalo » situé au quartier Ekombitié, au lieu-dit Derrière Ancien Groupe Sonel.

Quelques instants après, cette bande de jeunes adolescents fait irruption dans le secteur en tenue de classe pour se mettre à l’aise à leur façon. « Quand ils sont arrivés ici autour de 10 heures, ils nous ont dit qu’il n’y avait pas classe », témoigne un autre jeune, ayant partagé le pot avec la bande d’élèves.

Pendant près de quatre heures d’horloge, les jeunes, dont la fillette de 14 ans, vont se laisser aller en buvant tout ce qui passe à leurs yeux. « La fillette a bu à tire-larigot les whiskies en sachet connus sous les de Tombo et Officier, sans oublier le Matango », indique Eric.

Aux environs de 14 heures, en voulant reprendre le chemin du domicile familial qui serait situé au quartier Tindamba, dans l’arrondissement de Bertoua 2ème que la jeune élève de 14 ans va lâcher, s’écroulant au sol sous le regard impuissant de ses compagnons de circonstance.

C’est quelques instants plus tard quand les éléments de l’Equipe Spéciale d’Intervention Rapide de la Police (ESIR) vont être alertés ainsi que certains responsables du Centre de Formation qui encadrait la fille, que celle-ci va être conduite à l’Hôpital Régional de Bertoua à l’effet d’une meilleure prise en charge.

L’irréparable ne s’est pas produit et ne se produira peut-être plus sur ce cas, si l’on s’en tient aux dernières nouvelles rassurantes qui proviennent de l’hôpital régional de Bertoua.

Chanceuse, la fillette de 14 va donc certainement survivre aux coups de l’alcool qu’elle a écopés dans son « charter ». Mais pour autant, la gravité de la situation en milieu jeune scolarisé ne recule pas d’un seul iota en intensité.

Au contraire, plus que jamais, voilà une situation qui interpelle tous les maillons de la chaine éducative de notre pays. Notamment les pouvoirs publics, les enseignants et les parents qui, d’un commun accord doivent prendre des mesures fortes pour barrer définitivement la voie au phénomène de consommation des stupéfiants et d’alcool en milieu scolaire dont on sait les conséquences catastrophiques pour toute la société. Et le cas de l’assassinat présumé d’un enseignant par son élève au lycée classique de Nkolbison démontre à suffire que la jeunesse est en danger dans notre société, constituant déjà elle-même un danger social. Ça urge donc !

AT

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