Opération Epervier. Des élus français en appellent à Macron sur le cas d'un journaliste camerounais emprisonné

cameroun24.net Lundi le 04 Février 2019 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des parlementaires français de diverses sensibilités politiques ont réclamé lundi la libération de l'ancien patron de la radio et télévision publique camerounaise, incarcéré depuis 30 mois à Yaoundé, dans une lettre ouverte au président Emmanuel Macron rapporte l'AFP.

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Amadou Vamoulké a été arrêté en juillet 2016 et placé en détention provisoire pour "détournement de fonds publics".

"Aucun élément à charge ni aucun témoin n'ont été apportés par l'accusation depuis le début de son procès dont la plupart des 16 audiences qui se sont déjà tenues n'ont duré qu'une poignée de minutes", dénoncent les sept députés et sénateurs français qui s'adressent également au ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Les signataires sont notamment Jean-Christophe Lagarde (UDI, centre-droit), Eric Coquerel (LFI, gauche radicale) ou Esther Benbassa (EELV, écologistes).

"Connu pour sa probité", le journaliste "réfute tout détournement ou mauvaise utilisation de l'argent public dans le cadre de ses fonctions qu’il a menées avec rigueur entre 2005 et 2016", poursuivent les parlementaires.

"Dans cette histoire, les droits de la défense sont totalement bafoués et la justice ne passe pas", estiment-ils.

"Au regard de son innocence, d'une procédure judiciaire inique, de son âge avancé (69 ans) et de son état de santé préoccupant (qui nécessite un traitement médical suivi), nous vous demandons d'utiliser vos relations diplomatiques privilégiées pour assurer sa réhabilitation et sa libération au plus vite", concluent les signataires à l'adresse du président français.

Plusieurs associations - dont Reporters sans Frontières - avaient également réclamé mi-janvier la libération de M. Vamoulké et dénoncé les entraves à la liberté de la presse au Cameroun, dirigé depuis 1982 par Paul Biya.

Fin 2017, le correspondant en langue haoussa de RFI, Ahmed Abba, avait été libéré après 29 mois de détention, soupçonné par les autorités camerounaises d'avoir collaboré avec le groupe islamiste Boko Haram.
 

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