Cameroun - Congo. En 2020, le Congo livrera son tronçon, long de 312 Km,du Corridor Brazzaville-Yaoundé

cameroun24.net Vendredi le 15 Novembre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les travaux de l’axe routier Ketta-N’Tam, qui relie la République du Congo au Cameroun, sont bouclés. C’est le constat fait, le 12 novembre dernier, par une délégation du ministère congolais de l’Équipement et de l’Entretien routier, qui y a effectué une visite d’inspection.

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Ce projet intégrateur, financé par la Banque africaine de développement (BAD) va contribuer à l’amélioration de la circulation des personnes et des marchandises entre ces deux pays d’Afrique centrale relate IC.

Plus largement, l’infrastructure routière va permettre d’améliorer les conditions de vie des populations en rendant accessibles les services sociaux de base, et en réduisant le niveau de pauvreté par la redynamisation des activités agricoles, minières et touristiques dans les zones traversées.

Le projet Ketta-N’Tam est une route de 312 km (côté congolais). Elle comprend une bretelle entre N’Tam et Alati, le long de la frontière commune. La construction du Poste de contrôle unique frontalier (PCUF) est pratiquement terminée. D’après Michel Bakala, responsable à la Délégation générale des grands travaux (DGGT), l’ouvrage a été provisoirement réceptionné le 27 septembre dernier. Il reste « quelques petits défauts à corriger avant la réception finale prévue en 2020 », a-t-il révélé.

Ce tronçon entre dans le cadre de réalisation de l’axe Ketta-Djoum (Cameroun) sur un linéaire de 504,5 km. Le chantier est estimé à 424 millions de dollars. Il s’agit d’une route essentielle de la transnationale Cameroun-Congo qui devrait relier Yaoundé à Brazzaville. Les travaux requis sur plus de 191 km, en territoire camerounais, ne sont pas encore achevés. Seule la section Djoum-Mintom, longue de 98 km, a été définitivement réceptionnée en août dernier.

Selon la BAD, ce projet routier revêt un caractère régional structurant, car il constituera l’un des principaux maillons du corridor alternatif à l’axe Windhoek-Tripoli pour relier la République centrafricaine au Cameroun, le sud du Gabon et assurer l’interconnexion avec la route Brazzaville–Pointe-Noire au Congo.

Romuald Ngueyap

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