Gabon. Gabon : Le PDG exige l’annulation des législatives, dénonçant « les pires élections de l’histoire » du pays
Une tempête politique s’abat sur le Gabon. Au lendemain du double scrutin du 27 septembre, la contestation gronde. Ali Akbar Onanga Y’Obegue, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a jeté un pavé dans la mare en dénonçant avec virulence des « irrégularités massives » qui, selon ses termes, ont entaché les élections législatives et locales, les érigeant au rang de « pires élections jamais organisées au Gabon ».
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La charge est lourde de conséquences. Par la voix de son secrétaire général, le parti, pilier de la vie politique gabonaise, porte un coup sévère à la crédibilité du processus électoral. Loin des simples réserves, le PDG dresse un constat sans appel : ce scrutin a « gravement entamé » la légitimité du vote et « plongé le pays dans une situation de désordre juridique ».
Face à ce qu'il présente comme une mascarade électorale, le parti ne fait pas dans la demi-mesure. Il exige, purement et simplement, l’annulation des résultats. Cette demande radicale place les institutions gabonaises sous une pression intense et laisse présager une période d'incertitude et de fortes tensions politiques. Le Gabon, à la croisée des chemins, retient son souffle.
Gabon: PDG Demands Cancellation of Legislative Elections, Denounces "Worst Elections in Country's History"
A political storm is brewing in Gabon. In the aftermath of the dual elections held on September 27th, dissent is growing. Ali Akbar Onanga Y’Obegue, Secretary-General of the Gabonese Democratic Party (PDG), has caused an uproar by vehemently denouncing what he calls "massive irregularities" that, according to him, marred the legislative and local elections, calling them "the worst elections ever organized in Gabon."
The accusation carries serious consequences. Through its Secretary-General, the party, a cornerstone of Gabonese political life, has dealt a severe blow to the electoral process's credibility. Going beyond mere reservations, the PDG presents a damning assessment: this vote has "seriously undermined" the legitimacy of the election and "plunged the country into a state of legal chaos."
Confronted with what it describes as an electoral farce, the party is not mincing words. It demands the outright cancellation of the results. This radical request places Gabon's institutions under intense pressure and foreshadows a period of uncertainty and high political tension. Gabon, at a crossroads, is holding its breath.
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Mouahna Divine
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