Politique. Jacques Fame Ndongo répond à Mgr Kleda qui estime qu'une candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025 n'est pas réaliste

Pour le secrétaire à la communication du RDPC le parti au pouvoir, rien n'empêche Paul BIYA, de briguer la magistrature suprême en 2025.
𝐄𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓
𝐋𝐄 𝐑𝐃𝐏𝐂 𝐑𝐄𝐅𝐔𝐓𝐄 𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈 𝐏𝐔𝐓𝐀𝐓𝐈𝐅 𝐄𝐓 𝐂𝐇𝐎𝐈𝐒𝐈𝐓 𝐋𝐄 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓 𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐅
Trois raisons objectives et irréfragables autorisent M. Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat, Président National du RDPC, à briguer un nouveau mandat à la tête de l’Etat :
La Constitution :
La Constitution (Loi Fondamentale) lui en donne le droit : « Le Président de la République EST élu pour un mandat de 07 ans. Il EST rééligible ». (Article 6, alinéa 2).
Son Parti :
Les textes de base du RDPC (le parti dont il est le Président National) sont d’une clarté incontestable et incontestée : « Le Président National du RDPC EST le candidat du parti à l’élection présidentielle » (article 27, alinéa 3 des Statuts). Ici, le présent de l’indicatif du verbe « être » n’est ni optionnel, ni optatif, ni facultatif, ni putatif. Il est dirimant. C’est l’essence du mode indicatif (qui est différent du conditionnel). Rappelons qu’en droit, est putatif (de « putare » = croire, en latin), ce que l’on croit légal ou légitime, malgré l’absence d’un fondement juridique réel.
Sa base militante et sympathisante :
Le 06 Novembre 2024, toutes les sections (intérieures et extérieures) du RDPC ont renouvelé solennellement et sans équivoque ni conditionnalité leur appel en faveur de la candidature de M. Paul BIYA à l’élection présidentielle de 2025. Mais, personne ne peut lui dénier son droit imprescriptible au libre arbitre.
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Irréfutabilité
Ces trois paradigmes relèvent :
4-1 soit de la légalité républicaine (droit positif sanctuarisé par la Constitution),
4-2 soit de la légalité inhérente à un parti politique dont nul ne saurait réfuter objectivement la très large implantation territoriale, puisqu’il est pro-actif dans tous les villages du Cameroun et tous les quartiers de toutes les villes de notre pays.
4-3 soit de la légitimité populaire. La base militante du parti majoritaire au Cameroun et plusieurs sympathisants de cette formation politique viennent de lui renouveler leur soutien inoxydable, au regard de son bilan éloquent et de sa vision convaincante pour le futur de notre pays y compris dans certaines nations à travers le monde (sections étrangères du RDPC).
Arguments juridiques et politiques
Affirmer que M. Paul BIYA ne devrait pas briguer un nouveau mandat relève de l’opinion. Or, René Descartes nous demande de passer toutes nos opinions au crible de la Raison. Quelles sont les arguments objectifs (juridiques et politiques) dont excipent ceux qui demandent au Président Paul BIYA de prendre un repos mérité ?
Le RDPC est prêt
Préfèrent-ils le pari putatif (essentiellement illusoire) au droit positif (fondamentalement objectif, comme l’est, par exemple, la Constitution) ? Puisque la Constitution permet au Président Paul BIYA de se présenter à l’élection présidentielle, sur quelle base juridique un citoyen (fût-il le plus respectable de la Planète Terre) peut-il lui demander de ne pas exercer ce droit ?
Débat
Le débat est ouvert : faits contre faits, arguments contre arguments, vision politique contre vision politique. Le RDPC est prêt : « Ne nous battons pas. Débattons » (M. Paul BIYA). En toute démocratie.
Yaoundé, le 29 décembre 2024
Pr. Jacques FAME NDONGO,
Secrétaire à la Communication du RDPC
Membre du Bureau Politique
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