La désignation de l’ancien 2e vice-président de la Fécafoot à la tête de deux autres commissions, lors de la dernière session du comité exécutif, montre bien qu’il est l’homme à tout faire sous l’ère Seidou Mbombo Njoya.

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Il est presque devenu impossible de mettre sur pied une commission ad-hoc à la fédération camerounaise de football sans que son nom n’y figure. Déjà présent dans plusieurs commissions, l’honorable Joshua Osih a, au cours de la dernière session du comité exécutif de la Fécafoot tenue jeudi à Yaoundé, été nommé dans deux autres. Il présidera la commission ad-hoc chargée d’examiner les conditions et les modalités de poursuite et d’achèvement des travaux de construction de l’immeuble siège de la Fécafoot à Yaoundé. Il a également été désigné pour préparer un chronogramme de mise sur pied, au plus tard le 15 septembre 2019, de la ligue spécialisée de football féminin. Bien avant, on lui confia la responsabilité, à travers une résolution du Comité exécutif de la Fécafoot du 14 janvier 2019, de gérer la crise de leadership que traversaient le Tonnerre Kalara Club et le Canon de Yaoundé.

L’omniprésence qui dérange ?

Même s’il faut avouer que l’ancien candidat à la dernière élection présidentielle au Cameroun a connu un franc succès dans la résolution des crises dans ces deux clubs mythiques, force est de reconnaitre qu’il  passe pour être le seul intelligent parmi les membres du comité exécutif. Tout tourne   désormais autour de lui, au point il est considéré comme le Koa Luc de l’ère Mbombo Njoya. Une référence faite à un autre parlementaire qui, au temps de Tombi A Roko, l’ancien président de la Fécafoot, était lui-aussi omniprésent dans les commissions et postes à l’instance faitière du football camerounais. Cette manière de faire de l’actuel président de la Fécafoot génère des frustrations des autres membres du comité exécutif qui pouvaient, dans une gestion équitable, prétendre eux-aussi à diriger des commissions et non pas être des simples membres qui font juste du nombre quand la commission est constituée. Sous cape, certains membres de ce comité s’étonnent de la volonté de Seidou Mbombo Njoya de tout centrer sur le parlementaire du Social Democratic Front. Les mécontentements commencent à germer au sein de cette instance et il va sans dire que, c’est par là que pourrait venir la rébellion, si cela venait à persister.

Léger Tientcheu

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