Cameroun - Economie. Le Cameroun reçoit 117 milliards de FCFA de la Banque mondiale pour soutenir ses politiques de développement

cameroun24.net Jeudi le 17 Octobre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Alamine Ousmane Mey, le ministre en charge de l’Économie et l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, ont signé le 15 octobre à Washington (États-Unis), un accord de financement d’un montant de 200 millions de dollars américains (soit environ 117, 744 milliards de FCFA). Ceci dans le cadre de la deuxième opération d’appui aux politiques de développement pour la consolidation budgétaire et la croissance inclusive au Cameroun.

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Pour s’en féliciter, Alamine Ousmane Mey a déclaré : « Par cet accord de financement à concurrence de 117 744 milliards de FCFA, le trésor public camerounais bénéficiera d’importantes ressources financières pour faire face aux engagements de l’État. Je salue la décision de la Banque mondiale de doubler le montant initialement prévu, 100 millions de dollars pour le porter à 200 millions de dollars. De plus, je voudrais me réjouir de ce que les conditions de financement ont également été assouplies. En effet, les ressources mises à disposition sont sous forme de crédit IDA et non sous la forme de prêt BIRD comme ce fût le cas pour la première opération ».

La première opération, conclue en décembre 2017, était elle aussi d’un montant de 200 millions de dollars. Il visait à récompenser les réformes préalables ayant permis au pays de conclure son programme économique et financier avec le Fonds monétaire international indique encore IC.

La signature ce second accord, indique-t-on au ministère de l’Économie (Minepat), est également l’aboutissement de la mise en œuvre satisfaisante d’autres réformes. Ces réformes visaient à améliorer la consolidation budgétaire, accroître la diversification de l’économie et renforcer la protection des personnes vulnérables.

Réformes

Pour ce qui est de la consolidation budgétaire, le Cameroun déclare avoir réussi l’inscription dans la loi des finances de 2019 des mesures visant la réduction des dépenses fiscales relatives aux impôts indirects à hauteur de 100 milliards de FCFA ; l’adoption d’un nouveau code des marchés publics en juin 2018 ; la signature en novembre 2018 d’un arrêté visant à redéfinir les principes de création et de fonctionnement des commissions, des comités, comités ad hoc et groupes de travail et la signature en juin 2019 d’un décret fixant les catégories d’entreprises publiques, la rémunération, les indemnités et les avantages de leurs dirigeants.

En ce qui concerne la compétitivité, les réformes visaient l’amélioration de la viabilité financière du secteur de l’énergie et le renforcement de la confiance du secteur privé ; l’amélioration de l’entretien routier et la gestion du patrimoine routier ; l’amélioration de la compétitivité des ports et de la performance des plateformes et des chaînes logistiques.

Au titre des réformes dans ce secteur, le Minepat note l’amélioration de la gestion du paiement des factures de consommation de l’administration centrale ; l’apurement des arriérés de l’État et la régularisation du paiement des subventions de l’État vis-à-vis du concessionnaire Eneo ; la mise en œuvre de l’approvisionnement du compte dédié au Fonds routier logé à la Banque centrale (Beac), en vue du paiement régulier dû au programme d’entretien routier antérieur à 2017 et l’exécution du programme prioritaire 2018/2019.

S’agissant de la protection des personnes vulnérables, les réformes avaient pour objectifs l’accroissement de la performance et de la qualité des soins dans les formations sanitaires, l’amélioration de l’accès aux manuels scolaires et l’augmentation du niveau de financement du programme filets sociaux.

Ainsi, les réformes ont concerné, entre autres, la liquidation des crédits alloués aux formations sanitaires ; l’approvisionnement en médicaments et autres dispositifs médicaux auprès des fournisseurs agréés (publics ou privés) ; l’adoption par la Commission nationale chargée du suivi et de l’évaluation de la politique nationale du livre, manuel scolaire et autres manuels didactiques d’un document d’orientation pour la préparation de la nouvelle politique relative aux manuels scolaires pour l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire.

En outre l’État a mis en place une ligne budgétaire dans la loi de finances 2019, dotée d’un budget de 4,5 milliards de FCFA, correspondant à la couverture de 11 250 ménages dans le cadre du programme filets sociaux.

Sylvain Andzongo
 

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