Cameroun - Cinéma. Le Film d’animation évolue pas à pas… au Cameroun
Cette forme de cinéma commence à se faire une place dans l’univers du 7e art au Cameroun, notamment grâce au festival Canimaf lit-on dans les colonnes de CT.
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Le film d’animation ouvre les portes du 7e art camerounais. Avec ambition, le Canimaf, festival international dédié à ce type de cinéma vient d’achever sa deuxième édition. Du 18 au 20 octobre dernier, réalisateurs, scénaristes, producteurs et autres étudiants en art du cinéma se sont intéressés à ce nouveau rendez-vous qui pour sa deuxième séquence, s’est focalisé sur les rencontres professionnelles.
Car pour Tous’Anime, l’association derrière le Canimaf, une programmation faite d’ateliers, de Master classes, de discussions, se révèle plus qu’une nécessité pour le secteur du film d’animation encore en pleine expansion au Cameroun.
Cette année encore, l’Institut français du Cameroun (IFC) a accueilli cet événement, entre projections, concertations et rencontres avec de potentiels financeurs de projets. L’accès libre à la salle de projection a permis à tous de se tremper dans l’esprit féérique, intrépide et riche d’aventures de scénaristes camerounais et d’ailleurs. Le long métrage «Minga et la cuillère cassée» du réalisateur camerounais Claye Edou, a donné la preuve que le film d’animation camerounaise tend à sortir de sa carapace.
Cette industrie est donc en plein essor sur le territoire national, et des étapes telles que le Canimaf peuvent avec le temps, lui permettre de conquérir plus de cœurs et d’âmes sensibles à l’animation. Les jeunes et les enfants sont les premières cibles de programmes de formation, question de susciter le plus tôt possible, passion et vocation.
Monica NKODO
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