CEMAC. Les recommandations du FMI aux pays africains pour la zone de libre échange continentale

cameroun24.net Vendredi le 20 Décembre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au moment où la Zone de libre-échange continentale s’apprête à entrer dans sa phase opérationnelle le 1er juillet 2020, le Fonds monétaire international donne des pistes aux pays membres pour mieux se lancer et conquérir des parts du marché mondial.

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Dans son rapport d’octobre 2019 sur les perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne, présenté le 2 décembre 2019, à l’université de Dshang, le Fonds monétaire international (FMI) s’est intéressé à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), l’accord régional commercial entré en vigueur le 30 mai 2019 relate Ecomatin.

Le FMI suggère à l’Afrique de s’inspirer des expériences des autres accords commerciaux régionaux (ACR), déjà opérationnels pour mieux se lancer. D’après le Fonds, 400 ACR ont été notifiés à l’Organisation mondiale du Commerce. Du point de vu de la taille, la Zleca, avec 1,239 milliards de personnes sera le plus grand marché. Une population qui devrait doubler à 2,5 milliards de consommateurs d’ici 2050.

L’Afrique abritera alors 26% de la population mondiale en âge de travailler et verra son économie croître deux fois plus rapidement que celles des pays développés, selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Parmi les concurrents de la Zleca, l’Union européenne avec son marché commun intégral en vigueur depuis 1993 et dont la part au commerce mondial est le plus élevé (33,1%), suivi par l’accord libre-échange nord-américain (Alena) avec 15,6% de part au commerce mondial.

Ayant étudié le fonctionnement de ces ACR, le FMI recommande aux signataires de la Zleca, une série de réformes complémentaires pour assurer que l’union douanière soit intégralement mise en œuvre et appuie une stratégie de croissance orientée vers l’extérieur. Avec des tarifs moyens de 6,1%, les entreprises installées sur le continent africain sont confrontées à des droits de douane plus élevés, lorsqu’elles exportent en Afrique, plutôt qu’en dehors du continent.

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