Crise anglophone. La guerre fait rage dans régions anglophones du Cameroun
Alors que l'on pensait l'accalmie revenue dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest revenu, les séparatistes multiplient les attaques.
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Le week-end dernier a été très sanglant dans les régions anglophones du Cameroun en proie à un violents conflits qui oppose l'armée régulière à des sécessionnistes.
La recrudescence de la violence est perceptible sur le terrain avec son lot de morts au quotidien.
Pas moins de trois attaques spectaculaires contre les milliaires camerounais ont eu lieu à Lebialem dans le Sud-Ouest, à Kumbo et Bafut dans le Nord-Ouest.
Quelques semaines plutôt une attaque attribué à des séparatistes dans un Snack-Bar à Bamenda, en pleine ville avait fait 5 morts. Certains témoins ont déclaré à la presse que les assaillants étaient aux troussent de militaires qui venaient régulièrement se désaltérer dans ce lieu tous les soirs.
Cependant, il s'est avéré que les victimes n'étaient pas des militaires.
Dans ce conflit que les experts décrient comme étant le conflit le plus ignoré au monde et où l'armée communique rarement, il est difficile d'établir un bilan des victimes.
Nonobstant, les Ong internationales comme Human Right Watch s'appuient sur un vaste réseau de témoins dans la zone de conflit pour établir des rapports détaillés et chiffrés qui incriminent à la fois le gouvernement et les séparatistes.
La population civile prit entre les deux feux payent le plus lourd tribu abandonnée par la communauté nationale et internationale. L'on parle aujourd'hui de plus de 18 000 morts dans l'indifférence totale.
Ange NGO
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