Crise Fecafoot. Le Journaliste Francis Bonga accuse le MRC entre autres d'avoir lancé ses militants contre Samuel Eto'o

cameroun24.net Mardi le 15 Novembre 2022 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le journaliste récemment nommé Team Press des Lions Indomptables A’ par Samuel Eto'o Fils, pensent que ces derniers sont en guerre contre le président de la FECAFOOT.

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Depuis l'élection de l'ancien capitaine des lions indomptables, Samuel Eto'o Fils, à la tête de la FECAFOOT, le 12 décembre 2021 dernier, sa gestion scrutée par plusieurs observateurs est passé au vitriole par la presse locale et les réseaux sociaux.

L'un des proches du président de la FECAFOOT, Francis Bonga, y voit un acharnement contre le goléador camerounais :

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«Ils s’appellent Moussa Njoya, Boris Bertolt, Armel Stéphane, Valsero, Sandy Boston, Hogo Bossoken, Arol Ketch, Ilias Kpoumie, Mamadou Mota, Okala Ebode, Joseph Emmanuel Ateba, Darling Nguévo, Christian Ntimbane Bomo, Mohammadou Idrissou, Paul Chouta, Shance Lion, Joel Désiré Engo, Félicité (Nkolo) Zeifman, Valentin Siméon Zinga, Benjamin Zébazé, etc.

Qu’ont-ils en commun ? Rien si ce n’est que, derrière leur clavier, ils livrent une guerre sans merci à Samuel Eto’o, un « ennemi » qui ne leur a pourtant rien fait. Pour eux, c’est presqu’un un jeu dont les réseaux sociaux sont le bac à sable. Toutes les deux ou trois heures, ils lui balancent un obus et se délectent des commentaires extasiés de leurs followers.

Certains, à l’instar de Boris Bertolt ou Ntimbane Bomo, ont transformé cet espace de liberté en ring de boxe. Que dis-je, la boxe étant un combat très réglementé, il s’agit davantage de MMA. Tous les coups y sont permis. Ils disent user de leur droit à « critique ».

Il parait qu’exercer le « droit à la critique » c’est affubler Samuel Eto’o de surnoms disgracieux tels que « Dadis Camara » ou Sam Soya ». Exercer le droit à la « critique », c’est traiter de « Bandit », de « Feyman », de président de la « Feycafood » le seul Camerounais dont la fortune est à 1000% traçable, parce qu’elle s’est construite sous nos yeux, au fil d’une carrière exceptionnelle.

Même si toutes leurs prévisions apocalyptiques tombent à l’eau les unes après les autres, ils ne s’arrêtent pas, ne s’excusent pas auprès de leurs lecteurs, ne se remettent jamais en cause. Ils passent juste à la prochaine ignominie.

Admettons que, dans une acception toute camerounaise, ce concert d’insultes relève du « droit à la critique ». Admettons ! Mais à force de répétition, à quel moment la « critique » devient-elle harcèlement ? Savez-vous que ce garçon, Samuel Eto’o, est un Humain fait de chair et de sang ? Savez-vous qu’il a des proches qui souffrent de regarder leur époux, fils, frère, ami, se faire insulter parce qu’il a osé rentrer dans son pays pour lui rendre ce que ce pays lui a donné ? Savez-vous combien de personnes vous blessez par vos propos injurieux ? Avez-vous envisagé une seconde que la majorité silencieuse de ce pays désapprouve votre harcèlement ?

On ne peut pas parler de tous. Mais prenons le MRC, ce parti qui a lancé ses militants contre Samuel Eto’o. La stratégie ? Insulter, avilir, sous prétexte de « droit à la critique », lui, le dirigeant sportif qui ne fait pas partie de la sphère politique, n’a pas de parti politique, n’a même pas d’ambition politique déclarée, n’a jamais attaqué l’opposition, ne parle que de football. Pour son malheur, Eto’o est populaire. Il ne devrait pas. Parce qu’il fait de l’ombre à Maurice Kamto. Ce dernier doit être le seul Camerounais aimé de tous les Camerounais.

Mais Chuuuut ! Il est interdit d’associer Kamto à ce fleuve de boue. Lequel, n’a d’ailleurs jamais été exposé au même « droit à la critique » brandi par ses troupes contre leurs ennemis imaginaires. Il est interdit de prononcer son nom, même si tout son réseau est sur le pied de guerre : les soi-disant influenceurs, qui ne sont en réalité que des « robinets de Fake news », en passant par les activistes-extrémistes-violents de la BAS jusqu’aux membres du directoire… Tous sont embarqués dans une aventure si peu honorable qu’elle en devient pathétique.

Et ils disent faire partie du camp du changement … Tout en ayant recours au harcèlement, au mensonge, à la calomnie. Bref, tout ce à quoi les Camerounais essaient d’échapper depuis 40 ans.

Sous nos yeux, une guerre civile se livre mais nous regardons ailleurs. C’est une guerre livrée aux Camerounais par une minorité plus ou moins instruite mais visiblement en échec professionnel, en déshérence affective mais ô combien nuisible à l’intérêt national.»
, écrit l'ancien journaliste de Vison 4, Francis Bonga.

Une sortie de plus comme celle de son confrère Jean Lambert Nang, sur le cas Michael Ngadeu qui alimente davantage la polémique et n'aide pas les lions indomptables.

Lors d'une interview exclusive sur Canal 2 International, Samuel Eto'o lui même face à Rodrigue Ntongue  avait parlé du football comme facteur de rassemblement. Il indiquait alors que ceux qui travaillent à la FECAFOOT devraient laisser leurs convictions politiques au portail et servir tous les camerounais.

Des cadres du MRC comme Armand Noutack II qui fait parti du directoire de ce parti ou encore Mathieu Youbi, affichent un soutien sans faille pour le président de la FECAFOOT, Samuel Eto'o Fils.

Il est temps de parler du jeu. Le moment du bilan viendra.

Allez les lions !


Lucien ABEMBE

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