Santé. Le Nigeria débute la vaccination contre la mpox à partir du 18 novembre
La vaccination contre la mpox (anciennement variole du singe) commencera au Nigeria le 18 novembre, avec un retard de près de trois semaines en raison de problèmes logistiques, a annoncé lors d’une conférence de presse Jean Kaseya, directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa-CDC).
Il a informé que la vaccination avait été réalisée à 100% en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda, alors que des pays comme le Nigeria, la Centrafrique, la Côte d'Ivoire et l’Afrique du Sud ne faisaient que lancer la campagne. Il a précisé que 900.000 doses sur les plus de 5 millions promises étaient d’ores et déjà disponibles, que de nouveaux vaccins devaient prochainement arriver du Japon et que la coopération était engagée sur la question avec le géant Biotech.
Toutefois, a poursuivi Jean Kaseya, il est impossible de dire que l'épidémie de mpox était terminée ou jugulée, étant donné qu’une tendance à la hausse était observée, par exemple, en Ouganda où 184 nouveaux cas de la maladie ont été enregistrés au cours de la dernière semaine, soit 1.214% de plus qu'il y a une semaine. Il a précisé que la mpox se transmettait principalement par voie sexuelle.
L’Afrique a recensé depuis le début de l’année 50.840 cas de mpox avec 1.083 décès. Par rapport à la même période en 2023, le nombre de cas sur le continent a augmenté de 545%.
L'épicentre du foyer actuel est l'Afrique centrale qui répertorie 85,8% de tous les cas et 99,4% des décès. Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le premier cas de transmission d’un animal à l’homme a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo. Le taux de mortalité s’établit entre 1% et 10%, "la plupart des décès survenant chez les plus jeunes", constate l’OMS.
AN
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