Politique. Le Nouveau Front populaire veut Lucie Castets à Matignon, Macron évoque la dissolution du parlement

cameroun24.net Mercredi le 11 Décembre 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Nouveau Front populaire (NFP) insiste sur la nomination de Lucie Castets à Matignon, a déclaré Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti Les Écologistes sur la chaîne LCI.



"Il n'y a pas de raison qu'on présente un autre nom que Lucie Castets qui coche énormément de cases" pour être nommée premier ministre, a-t-elle déclaré.

"Nous nous engageons à ne pouvoir gouverner que sur des choses qui peuvent passer à l'Assemblée nationale".

Actuellement, le premier ministre sortant Michel Barnier continue de diriger le cabinet. Mercredi, le gouvernement présentera une loi spéciale sur le budget, qui restera en vigueur jusqu'à l'adoption d'un nouveau budget en janvier 2025. Selon Le Parisien, cela pourrait indiquer qu'un nouveau premier ministre ne sera pas nommé de sitôt.

Parmi les candidats au poste de premier ministre figurent le chef de file du Modem, François Bayrou, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, l'ancien président de l'Association des maires de France François Barouin, ainsi que le socialiste Bernard Cazeneuve, qui a été premier ministre sous la présidence de François Hollande. Ségolène Royale, qui a occupé plusieurs postes ministériels, a également indiqué être "disponible" pour diriger le gouvernement. Jusqu'en janvier 2020, pendant le premier mandat présidentiel d'Emmanuel Macron, elle était ambassadrice de la France pour les pôles arctique et antarctique.


Emmanuel Macron a évoqué la dissolution du parlement avant la fin de son mandat
 

Lors de sa conversation avec les représentants des partis politiques sur la formation d'un nouveau gouvernement, le président français Emmanuel Macron a évoqué une éventuelle dissolution du parlement avant la fin de son mandat en 2027. C'est ce que rapporte l'Agence France-Presse (AFP) en se référant à l'entourage de M. Macron.

Il a notamment affirmé sa "volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale [chambre basse du parlement]". Toutefois, les députés ont insisté sur le fait que le futur premier ministre, que M. Macron prévoit de nommer dans les prochaines 48 heures, devait s'engager à ne pas promulguer de lois contournant le parlement car c'était la raison de la motion de censure contre le gouvernement Barnier. Pour sa part, M. Macron a déclaré qu'un tel compromis serait "un pas dans la bonne direction", tout en rappelant qu'il ne lui appartenait pas d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution française, qui permet au chef du gouvernement d'adopter des lois sous sa propre responsabilité.

Selon le conseiller de M. Macron, aucune condition stricte n'a été fixée lors de la réunion sur le rejet d'une motion de censure contre le futur gouvernement. Il a noté que cela "ouvre de nouvelles possibilités" dans le dialogue sur le futur gouvernement. À l'issue de la réunion, l'administration présidentielle a également constaté "l'unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre de la volonté du Rassemblement national", le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella qui, avec ses alliés, a remporté 143 des 577 sièges au parlement à l'issue des dernières élections.

Le 4 décembre, l'Assemblée nationale a voté une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier en raison de sa tentative d'adopter la dernière version du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025 en contournant le parlement. 331 députés ont voté en faveur de la motion de censure. M. Macron a accepté la démission de M. Barnier. Le gouvernement de ce dernier, 73 ans, nommé premier ministre le 5 septembre, aura été le plus court de l'histoire de la Cinquième République: il n'aura duré que 90 jours.

AN
 

 

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