Football. Le TAS explique pourquoi la suspension du footballeur Paul Pogba a été réduite
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit, mais n'a pas annulé, la période de suspension du footballeur français Paul Pogba, champion du monde 2018, car son entourage n'a pas réussi à prouver qu'il ne s'était pas dopé par inadvertance.
C'est ce qu'a indiqué le service de presse du TAS.
Lundi, le TAS a réduit la période de suspension du footballeur de 4 ans à 18 mois. L'amende de 5.000 euros qu'il devait payer a également été annulée. Le milieu de terrain pourra revenir sur les terrains en mars 2025.
"Les arguments de Pogba ont été soutenus par plusieurs experts. La plupart des preuves qu'il a présentées n'ont pas été contestées. Toutefois, la commission du TAS a estimé que Pogba n'était pas exempt de tout reproche et qu'en tant que footballeur professionnel, il aurait dû faire preuve de plus de prudence dans ces circonstances. La décision du TAS est définitive et contraignante, à l'exception du droit des parties de faire appel auprès du Tribunal fédéral suisse dans un délai de 30 jours pour un nombre limité de motifs", précise le communiqué.
Le 29 février, le journaliste italien Nicolo Schira a rapporté que le milieu de terrain italien de la Juventus avait été disqualifié pendant quatre ans pour avoir violé les règles antidopage. Auparavant, l'agence de presse Ansa avait rapporté que le test de dopage de Pogba s'était révélé positif à la testostérone après le match de la première journée de championnat italien la saison dernière contre l'Udinese (3-0). Le joueur a été suspendu. Le 6 octobre 2023, l'échantillon B du contrôle antidopage de Pogba s'est révélé à nouveau positif.
GFF
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