Cameroun - Politique. Le professeur Lucien Ayissi, accusé par le Docteur Fridolin Nke sort de sa réserve et répond

cameroun24.net Samedi le 12 Décembre 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pour le Prof Lucien AYISSI qui a été le patron du Dr Fridolin Nke au département de philosophie, ce dernier souffre du syndrome d'Asterix et ment pour faire grimper l'audience des media qui l'invite.

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Je me suis d’abord interdit de réagir aux incessants cris d’orfraie d’un sujet de psychiatrie qui s’auto-suggère qu’il dit la vérité parce qu’il augmente, à coups de mensonges, l’audimat de certaines chaînes de télévision. Je me crois obligé de revenir sur cet interdit non pas pour tester mon autonomie, mais pour rappeler que la vérité va survivre à toutes les mascarades dont elle est l’objet de la part de Fridolin Nke.

En revenant inlassablement sur des questions administrativement et académiquement bien documentées (plaintes des étudiantes), il prouve par son comportement qu’il est hanté par une vérité qu’il ne parvient pas à dissiper.

 Ne désespérant cependant pas de l’efficience de la récurrence des mensonges qu’il ressasse dans les médias, il se dit qu’en multipliant leurs occurrences, il finira par persuader autrui qu’il est la victime des bourreaux que son imagination malade a merveilleusement pu produire et identifier. Ne pouvant pas ne pas, au cours de ses multiples délires médiatiques, céder au syndrome d’Astérix, celui qui consiste précisément à se prendre à la fois pour la victime et le centre de gravité de l’univers, il cherche aussi à réussir l’exploit de déclasser, suivant une évaluation dont il a l’exclusivité du barème, ceux qui semblent lui faire ombrage. A l’instar d’Œdipe qui devait nécessairement tuer Laïos, son propre père, pour accéder à la jouissance des créances aphrodisiaques dont sa mère, Jocaste, était porteuse, Fridolin Nke désespère d’exister à côté de ceux qu’il se représente comme pouvant le castrer philosophiquement. Dans ce cas, la résiliation de son complexe de castration passe, croit-il, par le meurtre du père dont la figure se manifeste à travers l’autorité, l’institution ou l’État.
Pourquoi ne dit-il pas à ceux qu’il semble impressionner par l’impudicité avec laquelle il vide le contenu de son ça sur la République que c’est moi qui lui ai ouvert ma bibliothèque personnelle garnie de plusieurs milliers d’ouvrages lorsqu’il rédigeait ses mémoires de Maîtrise et de DEA en Philosophie ? Pourquoi n’a-t-il pas le courage d’avouer que c’est encore moi qui ai pris le risque administratif et académique de le recruter comme Assistant au département de Philosophie de l’Université de Yaoundé 1 où il s’est illustré par un comportement tout à fait transgressif par rapport à l’éthique et à la déontologie universitaires ? Comment peut-il convoquer maintenant les Bamiléké qui se sont farouchement opposés à son recrutement en m’accusant de népotisme ? Ce qu’il semble oublier, c’est que tout cela est considérablement documenté et bien archivé.

En émargeant dans le budget idéologique du populisme, Fridolin Nke donne la preuve que sa place n’est pas à l’université. L’université est élitiste en soi, même si, au Cameroun, certaines universités pourtant surpeuplées de savants sont malheureusement dirigées par des personnes de visibilité scientifique très restreinte. L’intégration de l’université camerounaise dans des sectes, c’est-à-dire des officines de promotion de l’obscurantisme, semble expliquer ce paradoxe. Si on évite que nos universités soient des plateformes de recrutement dans ces officines ou dans des clubs de sodomie, elles peuvent honorablement relever leurs défis parce que le Cameroun regorge de ressources humaines d’excellente qualité dont l’instrumentalisation et la clochardisation étouffent malheureusement la bonne expression.
En attendant que Fridolin Nke apprenne à bien dispenser ses cours et à encadrer scientifiquement ses étudiants, j’attends de lui un simple petit retour de gratitude. Je regrette de devoir avouer qu’il a été mon étudiant, car, sur ce plan, il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser.
 

Lucien AYISSI

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