Sécurité. Les États-Unis veulent empêcher que les stocks d'armes chimiques syriennes ne tombent entre de mauvaises mains

cameroun24.net Mardi le 10 Décembre 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Pentagone pense que la Syrie pourrait avoir des stocks d'armes chimiques, tandis que les États-Unis, par l'intermédiaire de leurs partenaires, tentent d'empêcher leur utilisation contre leurs forces ou contre les civils.

C’est ce qu’a déclaré la porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh.

"Nous nous concentrons sur la question des armes chimiques", a noté la porte-parole adjointe. "Nous essayons de nous assurer que ces armes chimiques ne tombent pas entre les mains de ceux qui voudraient les utiliser contre des civils, contre les forces américaines ou leurs partenaires dans la région", a-t-elle ajouté.

"Nous travaillons avec nos partenaires sur le terrain", a expliqué Sabrina Singh. Elle a précisé que l'armée américaine n'était pas directement impliquée, mais qu'elle travaillait avec des partenaires. "Nous avons de l'expérience dans ce domaine et nous agissons par l'intermédiaire de nos partenaires sur le terrain pour empêcher que ces armes ne tombent entre de mauvaises mains", a-t-elle assuré.

Washington veut éviter un partage de la Syrie et une migration massive
 

Les autorités américaines veulent éviter un morcellement de la Syrie et une migration massive depuis ce pays arabe, a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

"Nous avons intérêt pour empêcher la résurrection de l’État islamique* compte tenu du montant des morts et des destructions qu'il porte depuis longtemps. Nous avons intérêt pour que toute arme de destruction massive ou ses composants restant en Syrie ne tombent pas entre les mains de tiers. Nous avons intérêt pour faire tout notre possible afin d'éviter un démembrement de la Syrie, une migration massive et évidemment l'exportation de terrorisme et d’extrémisme. La région et le monde sont obligés de soutenir le peuple syrien qui commence à reconstruire son pays et à choisir une nouvelle direction. Les États-Unis doivent être prêts à le soutenir", a-t-il souligné.

Selon lui, Washington salue la déclaration de l'opposition sur la formation d'un gouvernement inclusif en Syrie, mais "le critère réel de leur attachement ne sera pas seulement ce qu'ils disent, mais aussi ce qu'ils font".

Le 27 novembre, des groupes d'opposition armés ont lancé une vaste offensive contre les positions de l'armée syrienne dans les gouvernorats d'Alep et d'Idleb. Dans la soirée du 7 décembre, ils se sont emparés de plusieurs grandes villes (Alep, Hama, Deraa et Homs), et le 8 décembre, ils sont entrés dans Damas, tandis que les unités des forces gouvernementales syriennes ont quitté la ville. Le chef du gouvernement syrien, Mohammad Ghazi al-Jalali, s'est dit prêt à un transfert pacifique du pouvoir dans la république. Comme l'indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, M. el-Assad a démissionné de son poste de président de la Syrie et a quitté le pays, donnant l'ordre d'un transfert pacifique du pouvoir.

AN

 

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