Revolution Abeilles. Les Forces du Changement annoncent de nouvelles manifestation ce 6 octobre au Cameroun

cameroun24.net Lundi le 05 Octobre 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24, cette coalition de partis politiques et d'organisations de la société civile entendent descendre de nouveau dans la Rue.

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A en croire cette coalition qui s'est réuni au siège du MODECNA a Douala, la capitale économique camerounaise, les manifestations débutées le mardi 22 septembre 2020, vont se poursuivre ce mardi 6 octobre 2020.

Ils font savoir qu'ils marcheront tous les mardis jusqu'à ce que leur objectif soit atteint.

Un itinéraire pour la marche de Douala a même été rendu public: “ Point 1 : Rassemblement Rond-point Dakar. À 10h00 ébranlement de la marche en direction de Brazzaville.
Point 2 : Rassemblement carrefour Grand hangar. À 10h00 ébranlement de la marche en direction de Rond-point Bonassama”,
écrit le comité de mobilisation sur sa page facebook officiel.

Une déclaration a même été déposé par les militants de Vélé avec comme objet une marche pour obtenir le départ du président Biya du pouvoir.

Le sous préfet de la localité comme ceux des autres villes, a donné une fin de non recevoir à cette marche qu'il juge insurrectionnelle et par conséquent interdite.

Au lendemain de la rentrée scolaire sur l'étendu du territoire nationale, la tension remonte de nouveau dans les grandes villes où depuis le week-end dernier, le dispositif sécuritaire est de retour dans les grands carrefours.

Selon les experts, l'on se dirige vers une guerre d'usure entre l'opposition et le pouvoir de Yaoundé.
Pour le politologue Cyrille Koumbbaye : "Le dispositif sécuritaire déployé et agents en mission coûtent chers au contribuable camerounais et cela se ressent par la pression fiscale exercée par les autorités sur les citoyens qui finiront pas se retourner contre le pouvoir.

De l'autre côté, les opposants auront-ils suffisamment de candidats pour remplir les prisons du pays. Si ceux-ci parlent d'une opération 10 000 prisonniers, auront-ils les moyens de s'occuper de toutes les personnes arrêtées. Le gouvernement aura-t-il les moyens de gérer 10 000 prisonniers ?

Tout ceci pourrait conduire à une impasse. Il serait judicieux pour le gouvernement camerounais de gérer cette crise comme le président Macron l'a fait avec les gilets jaunes en France en lançant un vaste débat national dans les 10 régions du pays impliquant également ceux qui ne manifestent pas.
Le malaise est généralisé dans le pays, même les républicains qui ne descendent pas dans la Rue finiront par y prêter le flanc, si cette situation de pourrissement perdure ".


Chose curieuse, dans les média, les militants du MRC ne réclament plus la libération de leurs camarades, encore moins la séquestration de leur président (NDLR: Maurice Kamto a reçu une notification verbale d'assignation à résidence à Yaoundé. Son domicile est gardé par une centaine de forces mixtes lourdement armées, le pouvoir le soupçonne de porter un projet insurrectionnel). Ils affirment plutôt qu'ils manifesteront et se feront arrêter jusqu'au dernier.

L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Ils ont été violemment reprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.

Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.

Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la répression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.


Ange NGO

 

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