Cameroun - Gouvernance. Les gestionnaires de crédits invités à réinstaurer la rigueur budgétaire au Cameroun

cameroun24.net Jeudi le 14 Mars 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre camerounais en charge des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, a invité les gestionnaires de crédits à «un effort permanent et constant de réinstaurer la rigueur et de veiller au strict respect de la discipline budgétaire» en 2019 relate APA.

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Dans une circulaire publiée jeudi, adressée aux ordonnateurs du budget, maîtres d’ouvrages et autres contrôleurs financiers, il invoque notamment la nécessité d’adéquation non seulement entre le niveau des recettes et celui des dépenses, mais également entre le rythme des dépenses et celui du recouvrement des recettes, afin d’éviter des «tensions de trésorerie aiguës».

 Afin de garantir la soutenabilité de ses finances publiques et d’éviter de recourir à des Lois de finances rectificatives, le pays, précise le Minfi, est obligé de mettre à forte contribution les instruments de régulation budgétaire et à réduire, de façon considérable, le déficit y relatif dans un souci d’équilibre financier.

 Le Cameroun, rappelle Louis Paul Motaze, est frappé de plein fouet par la crise économique préoccupante liée à la baisse des prix des matières premières et des recettes publiques, toute chose qui induit une baisse des recettes de l’État, tandis qu’au plan interne les défis à relever restent nombreux et exigent d’importantes ressources financières : la perspective d’importantes échéances électorales, le renforcement de la décentralisation, la finalisation des projets d’infrastructures et la lutte contre l’insécurité.

Et de brandir, afin d’éviter la détérioration des soldes, la menace de programmation du rythme de consommation des crédits en fonction de la situation de trésorerie de l’État, qui pourrait passer par la suspension temporaire d’utilisation ou la suspension de certains crédits, le blocage de précaution ou encore le rationnement trimestriel.

Il convient de souligner que l’État camerounais, pour l’année 2019, avait tablé sur des hypothèses d’un baril de pétrole coté à 65 dollars, mais se retrouve aujourd’hui avec des cours à 57 dollars, voire moins, une situation qui l’oblige à anticiper une baisse des recettes globales.


Félix Cyriaque Ebolé Bola
 

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