Cameroun - Faits divers. Les incompréhensions demeurent sur le «suicide» du Dr Lucie Ebah Epock

cameroun24.net Mardi le 01 Octobre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La dépouille du médecin donc les causes du décès tragique restent inconnues a été retrouvée dans sa chambre le 21 septembre dernier rapporte le journal privé Mutations.

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Au domicile familial de la défunte au quartier Kpokolota à Bertoua, c’est la tristesse. Aucun membre de la famille rencontré ce lundi n’ose donner la moindre explication sur les circonstances de son décès. A la délégation régionale de la Santé publique de l’Est, c’est la même résignation. Tous les hommes des medias qui se sont rendus à la délégation régionale de la Santé publique pour en savoir davantage n’ont pas eu des explications officielles sur ce décès. Un communiqué radio rendu public en fin de semaine dernière, où le délégué régional  de la Santé publique de l’Estannonçait le décès du Dr Lucie Ebah Epock sans aucune des précisions sur les circonstances de sa disparition.

Son corps a été alors déposé à la morgue de l’Hôpital régional de Bertoua. Cette dernière était médecin  généraliste en service à la Brigade de contrôle des soins de santé à la délégation régionale de l’Est. Elle est née en septembre 1990 dans l’arrondissement de Diang, département du Lom-et-Djerem. Elle était âgée de 29 ans. Selon des sources concordantes à la délégation régionale, après la sortie de la Faculté de médecine et sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I, il y a de cela deux ans, elle a été affectée à l’Hôpital régional de Bertoua avant d’être redéployée à la délégation régionale. Sa thèse portait sur les risques d’accidents cardio-vasculaires en milieu professionnel. Selon certaines sources, le Dr Lucie Ebah Epok  a  été retrouvée pendue  le 21 septembre 2019. « On l’a retrouvée morte dans sa chambre  au sein du camp familial. Elle avait des blessures au niveau de son cou. Ce qui peut confirmer la thèse du suicide», confie un collaborateur à la délégation régionale de l’Est. « Elle était toujours pensive et solitaire », indique la même source qui précise aussi que la défunte avait perdu son bébé lorsqu’elle était étudiante à Yaoundé.

La perte   de ce petit être aurait favorisé des pensées suicidaires chez la disparue, apprend-on. Pour le moment, le personnel de la Santé publique de l’Est se mobilise pour lui rendre un dernier hommage.  
 

Sébastian Chi Elvido

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