Cameroun - Communication. La Fedipresse demande 5 milliards Fcfa pour l’aide à la presse privée

cameroun24.net Vendredi le 25 Mai 2018 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Cette dotation annuelle devrait permettre de soutenir le secteur en pleine crise rapporte le journal Mutations.

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La dégradation de l’état de la presse écrite privée au Cameroun préoccupe les professionnels du secteur. La fermeture du «Quotidien de l’Economie» le 17 mai dernier en est une illustration. L’on peut comprendre le contexte de la tenue d’une conférence de presse, organisée par la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (Fedipresse), hier mercredi 23 mai, au siège de la rédaction du quotidien Le Jour à Yaoundé.

Au menu des échanges, l’évaluation de la mise en œuvre du mémorandum produit en
2016 envoyé au Premier ministre, la rareté des publicités et le retard qu’accuse l’administration publique dans le paiement des espaces publicitaires souscrits. Le constat est clair. Pour ce qui est du mémorandum, deux ans plus tard, les recommandations ( l’adoption d’une loi instituant l’aide à la presse privée, la création d’un compte d’affectation spéciale doté de cinq milliards Fcfa, arrêté chaque année par le Parlement dans le cadre du budget de l’Etat et la création d’une structure paritaire Etat-organes de presse pour la sélection des entreprises devant bénéficier de cette aide, Ndlr) de la Fedipresse sont tombées dans les oreilles des sourds.

A cause de cette indifférence et de cette insouciance, «la presse écrite privée au Cameroun va mal. Elle est menacée de faillite, elle est en danger de disparition», déplore le président de la Fedipresse Haman Mana, par ailleurs directeur de publication (Dp) du quotidien Le Jour. Il constate par ailleurs que: «depuis plus d’une décennie, les revenus générés par les journaux sont inférieurs à leurs charges».
Une situation aussi favorisée par l’absence de la régulation de la publicité et les abonnements des administrations et des entreprises publiques.

Dans cette même dynamique, Georges Alain Boyomo, Dp du quotidien Mutations, plaide pour que la presse privée au Cameroun puisse «obtenir des solutions aux transformations structurelles de ce métier». «Ces transformations peuvent être fiscales par exemple», suggère-t-il. En attendant l’aboutissement de ces revendications, nombre d’entreprises de presse écrite s’organisent pour une meilleure distribution des journaux. Ce qui a abouti à la signature d’un contrat de partenariat de distribution signé entre le Coopérative pour l’édition et la distribution de la presse au Cameroun (Cedipress) et la Cameroon Postal Services (Campost). Lequel favorise l’acheminement des journaux dans les villes de Yaoundé et Douala depuis le 02 mai dernier.
 

Florentin Ndatewouo

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