Revolution Abeilles. Maurice Kamto dénonce la détention arbitraire de son porte parole et cie

cameroun24.net Mercredi le 28 Octobre 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le leader du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun qualifie le régime de Yaoundé de dictature et l'accuse de détenir des personnes sans titre.

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Cette dénonciation de Maurice Kamto fait suite aux rapports alarmants d'activistes et du prêtre Jesuite Ludovic Lado faisait état de détention dans les conditions dégradantes d'Olivier Bibou Nissack et 4 autres marcheurs du 22 septembre 2020 au Cameroun.

Les conditions de détention auraient été durcis après qu'ils aient refusé de signer des procès verbaux d'auditions les accusant de flagrance et insurrection.

«En dictature, comme au Cameroun, on interpelle et on détient des citoyens  sans titre. En l’absence de preuves, on les accuse de tout.  Quand ils refusent de contresigner des procès-verbaux  fabriqués et mensongers, leurs conditions de détention sont durcies; on tente de monter les uns contre les autres pour tenter de les diviser.  Tel est le sort actuellement réservé à nos camarades, prisonniers politiques du régime en place, détenus au Secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé.
A ces camarades et à tous les autres camerounais arbitrairement détenus ça et là à travers le pays, je leur renouvelle ma solidarité et mon profond respect. Vous avez choisi le bon combat, notamment pour le retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.»
, a écrit Maurice Kamto sur son compte officiel.

L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Ils ont été violemment reprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.

Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.

Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la répression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.

Ange NGO

 

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