Cameroun - Economie. Malgré l’enlisement de la crise à la CDC, les exportations de bananes au Cameroun en décembre 2019 sont en hausse

cameroun24.net Jeudi le 09 Janvier 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les exportations de bananes produites au Cameroun ont culminé à 16 641 tonnes au mois de décembre 2019, selon les statistiques rendues publiques par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam). Ces exportations étaient de seulement 15 605 tonnes en décembre 2018, ce qui révèle une hausse globale de 1036 tonnes en glissement annuel.

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Dans le détail, la PHP, filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille et leader du marché local, a expédié 15 168 tonnes sur le marché international au mois de décembre dernier, contre 14 343 tonnes au cours de la même période en 2018 (+825 tonnes).

La société Boh Plantations Plc, elle, a exporté 1 473 tonnes en décembre 2019, contre 1 262 tonnes au cours de la même période en 2018, soit une augmentation des expéditions de 211 tonnes.

La Cameroon Development Corporation (CDC), l’agro-industriel public qui essuie les affres de la crise sociopolitique dans la région anglophone du Sud-Ouest, est toujours absente du fichier des producteurs de bananes en 2019.

Cette entreprise, 2e employeur du pays après l’administration publique, est à l’arrêt depuis septembre 2018, à cause de l’insécurité créée dans ses plantations par les séparatistes anglophones. Ces derniers, en plus de violenter les ouvriers, n’ont pas hésité à incendier certaines installations de la CDC.

Après plusieurs mois de tractations au sein des instances gouvernementales, certaines sources autorisées ont à un certain moment avancé l’hypothèse d’une reprise des activités à la CDC au courant du 3e trimestre 2019, sur une superficie d’environ 1000 hectares pour un début. Mais rien ne s’est matérialisé à ce jour, l’entreprise ayant besoin d’une importante perfusion financière pour se relever de la crise sécuritaire.

L’enveloppe de la relance est estimée à environ 29 milliards de FCFA par Franklin Ngoni Njie, le directeur général de cette unité agro-industrielle publique. « Sept milliards sont nécessaires dans le secteur de l’hévéa, 14 milliards pour les bananeraies, sept milliards pour les palmeraies. Le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », détaille le DG.

Brice R. Mbodiam

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