France. Mise en examen de Carla Bruni dans l'affaire du financement de la campagne de son époux Nicolas Sarkozy

cameroun24.net Mercredi le 10 Juillet 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'épouse de l'ancien président français (2007-2012) Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, a été mise en examen dans l'affaire du possible financement de sa campagne électorale par les autorités libyennes en 2007.

 C'est ce qu'a rapporté l'Agence France-Presse (AFP) en se référant à une source judiciaire.

Selon cette dernière, Carla Bruni est accusée d'avoir dissimulé le fait de corrompre un témoin et d'avoir participé à une association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie relate Tass. Le témoin est l'homme d'affaires Ziad Takieddine, qui a d'abord témoigné contre M. Sarkozy dans cette affaire, puis a modifié son discours. Les enquêteurs ont conclu que la rétractation de son précédent témoignage pourrait avoir été une opération de corruption planifiée par des personnes proches de Sarkozy.

L'épouse de l'ancien chef de l'Etat "est placée sous contrôle judiciaire, il lui est interdit d'entrer en contact avec toute personne impliquée dans l'affaire, à l'exception de Nicolas Sarkozy", a précisé la source.

Pour la première fois, le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy a été annoncé en mars 2011 par le fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam. L'agence de journalisme d'investigation Mediapart a publié une série de documents en 2012, où il est allégué que l'homme politique français a reçu de Kadhafi 50 millions d'euros pour des besoins électoraux. L'intermédiaire était Takieddine. L'ancien président nie toutes les allégations.

Le parquet accuse l'ancien chef d'État de "financement illégal de campagne", de "corruption passive" et de "dissimulation de détournement de fonds publics". Ces délits sont passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison. Le verdict pourrait être rendu en 2025.

DCK

 

Lire aussi : Restitution de plus de 3.000 artefacts à l'Éthiopie

Les plus récents

Rechercher un article