Affaire Wazizi. Mort du journaliste Samuel WAZIZI : L'honorable Jean Michel Nintcheu demande une commission d'enquête parlementaire

cameroun24.net Vendredi le 05 Juin 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le député SDF dans une tribune parvenu à la rédaction de cameroun24, dénonce le silence assourdissant du régime de Yaoundé après le décès controversé ce journaliste.

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Selon plusieurs sources concordantes, ce journaliste d'expression anglaise a été torturé et tué par l'armée. L'intégralité de la tribune du député Nintcheu.



"UNE COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE S'IMPOSE"



Le monde de la presse vient une fois de plus d'être frappé par la disparition forcée d'un des leurs

Mort depuis août 2019 après avoir subi des sévices corporels d'une barbarie inouïe, ce n'est que le 02 juin dernier que l'annonce de sa mort a été rendue publique non pas par ses bourreaux mais par la chaîne de télévision Équinoxe. Information du reste confirmée par des syndicats de journalistes.

Les circonstances de son assassinat doivent clairement être élucidées.

Hier Bibi Ngota, Jules Koum Koum et j'en oublie certains. Aujourd'hui Samuel WAZIZI. Demain à qui le tour? Trop c'est trop! Cette récurrence des assassinats des journalistes doit cesser.

Trois jours après la confirmation du décès, le silence assourdissant du régime de Yaoundé relativement à ce dernier assassinat odieux et ignoble est un aveu tacite de culpabilité.

En tant que Chef suprême des armées, la responsabilité de M. BIYA est engagée et les coupables, où qu'ils se trouvent dans le haut commandement de nos forces de défense et de sécurité, doivent être sévèrement sanctionnés. À titre conservatoire, tous les principaux responsables dans la chaîne de commandement des forces de défense et de sécurité chargés de conduire les opérations sur le terrain à Buea durant la période de torture du défunt ainsi que leurs différentes tutelles politiques doivent être demis ou révoqués de leurs fonctions. En attendant que l'enquête aboutisse et qu'ils soient traduits devant le tribunal militaire. Les assassinats des défunts journalistes n'ont jamais connu un aboutissement judiciaire. Les enquêtes ouvertes n'ont jamais donné de suite. L'exécutif et le judiciaire n'étant jamais parvenus à démêler l'écheveau relativement à la répression sauvage des journalistes, les députés doivent prendre leurs responsabilités. L'urgence de la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire s'impose pour lever toutes les zones d'ombre qui entourent ce crime insoutenable.

Mes sincères condoléances à la famille si durement éprouvée ainsi qu'à la grande corporation des journalistes.


Hon. Jean Michel NINTCHEU
Député

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