Mpox. Mpox en Afrique : Plus de 10 000 cas confirmés en 2025, l’OMS alerte sur la résurgence

La RDC et l’Ouganda en tête des pays les plus touchés, tandis que l’état d’urgence sanitaire mondiale est réactivé, a appris cameroun24.
L’Afrique fait face à une recrudescence inquiétante des cas de variole du singe (mpox), avec 10 944 infections confirmées et 63 décès enregistrés depuis le début de l’année 2025, selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda sont les pays les plus affectés, concentrant à eux seuls la majorité des contaminations et des victimes.
RDC et Ouganda en première ligne
En RDC, 5 197 cas confirmés et 22 décès ont été rapportés entre le 1er janvier et le 20 avril 2025. L’Ouganda, quant à lui, déplore 4 033 cas et 33 morts sur la même période. Ces chiffres soulignent une propagation préoccupante du virus, qui continue de sévir malgré les efforts de sensibilisation et de prévention.
Plus récemment, la Sierra Leone a enregistré une flambée inquiétante, avec plus de 200 cas confirmés en une seule semaine. Une situation qui contraste avec celle du Burundi, où une diminution de l’incidence de la maladie a été observée, offrant un rare motif d’espoir.
L’OMS réactive l’état d’urgence sanitaire mondiale
Depuis son apparition, la mpox a touché 137 892 personnes dans 132 pays, causant 317 décès entre janvier 2022 et mars 2025. Après une première alerte mondiale levée en mai 2023, l’OMS a dû rétablir l’état d’urgence sanitaire le 14 août 2024, face à la recrudescence des cas en Afrique.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné l’importance d’une réponse coordonnée pour endiguer la propagation du virus, particulièrement dans les zones les plus exposées.
Origines et symptômes de la mpox
La variole du singe est une maladie d’origine animale, identifiée pour la première fois chez l’homme en 1970 en RDC. Le virus se transmet principalement par contact avec des animaux infectés (rongeurs, primates), mais une transmission interhumaine limitée est également possible.
Les symptômes incluent fièvre, maux de tête, courbatures, suivis d’une éruption cutanée. Bien que le taux de mortalité reste modéré (entre 1% et 10%), les enfants et jeunes adultes constituent la population la plus vulnérable.
Mobilisation et prévention : un impératif
Face à cette résurgence, les autorités sanitaires africaines et internationales appellent à renforcer la surveillance épidémiologique, les campagnes de vaccination ciblées et les mesures d’hygiène. La sensibilisation des populations sur les modes de transmission et les gestes barrières reste un enjeu crucial pour éviter une propagation incontrôlée.
Alors que la mpox continue de menacer le continent, la vigilance et la coopération internationale s’imposent plus que jamais pour éviter une nouvelle crise sanitaire majeure.
Mpox in Africa: Over 10,000 Confirmed Cases in 2025 as WHO Warns of Resurgence
DRC and Uganda Bear the Brunt as Global Health Emergency is Reinstated
Africa is facing a worrying resurgence of mpox (monkeypox), with 10,944 confirmed cases and 63 deaths reported since the start of 2025, according to the latest data from the World Health Organization (WHO). The Democratic Republic of Congo (DRC) and Uganda are the hardest-hit countries, accounting for the majority of infections and fatalities.
DRC and Uganda at the Epicenter
In the DRC, 5,197 confirmed cases and 22 deaths were recorded between January 1 and April 20, 2025. Meanwhile, Uganda reported 4,033 cases and 33 deaths during the same period. These figures highlight the virus’s persistent spread despite ongoing awareness and prevention efforts.
More recently, Sierra Leone experienced a concerning spike, with over 200 confirmed cases in just one week. In contrast, Burundi has seen a decline in infections, offering a rare glimmer of hope.
WHO Reinstates Global Health Emergency
Since its emergence, mpox has affected 137,892 people across 132 countries, causing 317 deaths between January 2022 and March 2025. After initially declaring—and later lifting—a global health emergency in May 2023, the WHO reinstated the emergency status on August 14, 2024, due to the surge in African cases.
WHO Director-General Tedros Adhanom Ghebreyesus stressed the need for a coordinated response to curb transmission, particularly in high-risk areas.
Origins and Symptoms of Mpox
Mpox is a zoonotic disease first identified in humans in 1970 in the DRC. The virus primarily spreads through contact with infected animals (rodents, primates), though limited human-to-human transmission is also possible.
Symptoms include fever, headaches, muscle aches, followed by a skin rash. While the mortality rate remains moderate (1% to 10%), children and young adults are the most vulnerable.
Call for Vigilance and Prevention
Health authorities across Africa and beyond are urging strengthened surveillance, targeted vaccination campaigns, and hygiene measures. Public awareness about transmission risks and preventive practices remains critical to avoiding uncontrolled outbreaks.
As mpox continues to threaten the continent, global cooperation and vigilance are more essential than ever to prevent another major health crisis.
Didier Cebas K.